Si octobre a été un bon mois en matière d’activité hôtelière avec une augmentation du RevPAR de 5 % par rapport à octobre 2022, le taux d’occupation moyen a été de 67 %, porté principalement par la coupe du monde de Rugby, et affiche un recul de 1 % sur le territoire et surtout de 7 % en région parisienne. Le prix moyen a atteint 121 €, à + 7 %, et le RevPAR, 81 % (+ 5 %).
• Paris en recul
Le taux d’occupation (TO) a atteint 83 % en octobre dernier à Paris, un niveau supérieur à la moyenne nationale mais en baisse de 7 % par rapport à octobre 2022. Toutefois, les prix étant en augmentation de 8 % - surtout dans le haut de gamme où ils ont atteint entre + 13 et + 17 % -, ce recul n’a eu que peu d’impact sur l’activité. Depuis janvier, le RevPAR a progressé de 20 % (à 233 €) et la recette moyenne chambre de 14 % (à 247 €)
• Stabilité en régions grâce à de nombreux événements
L’activité a été porté dans certaines métropoles comme Nantes, Marseille, Lille, Lyon, qui ont accueilli quelques matchs de la coupe du monde de Rugby, quand Le Havre attendait 600 000 personnes lors des dix jours de la transat Jacques Vabre. Le TO a été stable par rapport à octobre 2022, à 63 % contre 62 %, et le prix moyen par chambre louée a fortement augmenté - entre 5 et 10 % - en fonction des gammes d’établissements. La recette moyenne par chambre atteint 94 % en régions, soit + 8 %.
• Une activité stable sur la Côte d’Azur
Les hôteliers de la Côte d’Azur ont enregistré un TO de 66 % en octobre dernier, identique à celui de 2022. Toutefois, les hôtels super économiques ont tiré leur épingle du jeu avec un TO à + 11 %, au détriment des segments luxe (-4 %) et économique (- 2 %). L’ensemble des gammes affiche des hausses de prix moyens, plus marquées encore sur le segment économique (+ 11 %). Le RevPAR s’est établi à 132 € HT, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2022. En données cumulées à fin octobre 2023, le chiffre d’affaires hébergement s’élève à près de 180 € HT par chambre disponible, soit une hausse de 12 % par rapport à 2022.
Publié par Roselyne DOUILLET