Le brunch, ce “petit déjeuner tardif, associant tartines, viandes froides, salades et gâteaux qui tient lieu de déjeuner”, selon la définition du Larousse, serait en passe de connaître une nouvelle heure de gloire dans sa version livrée et grâce à la crise sanitaire. C’est en tout cas l’hypothèse que soulève une étude de Flipdish, qui accompagne les restaurateurs en leur proposant un système de commande en ligne avec des sites web et des applications de marque. La société, installée en Irlande, a établi un classement des best-sellers de la livraison à partir de 6 815 commandes, en janvier, en plein couvre-feu.
Le petit-déjeuner tardif se propulse dans cette enquête juste après l’indéboulonnable burger, avec 17 % des commandes. Pas de quoi bousculer le flegme de l’experte en tendances food Anne-Claire Paré, du cabinet Bento : “Le brunch est une offre variée, abondante pour un prix raisonnable. Le client a le sentiment d’en avoir pour son argent. Ce succès ne me surprend pas, même s’il faudrait en savoir plus sur la méthodologie de l’étude.”
Sébastien Bonnier, le Country Manager chez Flipdish pour la France et le Benelux, précise : “L’étude porte sur tout le territoire français, avec une prévalence de commande à Paris (65 %), et sur chaque journée de la semaine, pas uniquement le dimanche. Nous relions le boom de la livraison de brunch avec un fort désir de cocooning.” Anne-Claire Paré constate aussi une tendance à réduire le nombre de repas quotidiens. Les deux premiers repas de la journée fusionnés en une unique agape par les télétravailleurs ? “Les livraisons pour le déjeuner sont passées de 2019 à 2020 de 22 à 30 % !”, ajoute Maria Bertoch, experte foodservice au sein de The NPD Group.
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Publié par Francois PONT