"La crise est là. Il faut se battre. La fréquentation est en baisse, le ticket moyen aussi", a affirmé Patrice Ross, le président de l'Umih du Lot-et-Garonne. "Dans un contexte de crise économique, le restaurant devient un loisir. C'est encore plus vrai dans un monde rural où le moindre déplacement entraîne des frais supplémentaires. Et 30 % des restaurateurs du Lot-et-Garonne ont des difficultés financières. Une augmentation de la TVA aggraverait ce nombre. On a mis en place une réflexion pour voir comment l'absorber sans que la répercussion ne pénalise les clients", a affirmé le président de l'Umih 47.
"Plus de qualité"
La formation, "moteur de l'avenir", a été abordée. "Il faut réformer le cahier de liaison entre l'école, l'élève et le professionnel. Les gamins doivent faire un stage chez les professionnels pour voir si ce secteur d'activité leur plaît avant de s'engager", poursuit Patrice Ross.
Les professionnels ont été invités à "s'initier au management, à d'autres façons de travailler, de gérer leur équipe. On a mis en place une nouvelle dynamique avec le centre départemental du tourisme. Il faut tendre vers plus de qualité quand le pouvoir d'achat se dégrade", a-t-il ajouté.
Élu voici un an à la présidence, Patrice Ross a "instauré le principe d'une visite deux jours par semaine chez nos adhérents pour les écouter, resserrer les liens." Laurent Duc, président de la Fédération française de l'hôtellerie (FFH), venu de Paris et représentant Roland Héguy, a apporté de nombreuses précisions techniques sur la majorité des dossiers en cours.
Publié par Bernard DEGIOANNI