Dans son rapport, elle préconise « l'instauration d'un dispositif original et fédérateur, un réseau de Cités de la Gastronomie, dont le socle serait constitué par les projets de Tours, Paris-Rungis et Dijon ». Elle souligne également que « Lyon ne doit pas être exclu du schéma proposé ». En revanche, le projet de Beaune jugé « très difficilement réalisable » par la mission a été écarté.
De leur côté, les ministres ont demandé des éléments complémentaires, en particulier le plan de financement (investissement et fonctionnement) des Cités candidates mais aussi le contenu de l'offre culturelle, la dimension pédagogique, éducative et scientifique de leur projet. Ils ont donné aux villes candidates jusqu'à mi avril pour rassembler les éléments nécessaires permettant d'annoncer leur décision définitive fin avril. Ils se sont dits néanmoins favorables à la constitution d'un réseau de Cités de la gastronomie dès lors que le choix retenu permettra la meilleure valorisation du repas gastronomique des Français, objet de l'inscription au patrimoine immatériel de l'humanité par l'UNESCO. Ce réseau pourra être ultérieurement ouvert à d'autres villes candidates, représentatives de la diversité des régions de France.
Publié par L.C.