Retenue en 2013 avec Dijon, Lyon et Rungis pour constituer le réseau des Cités de la gastronomie, Tours (Indre-et-Loire) vient de prendre les devants en inaugurant le 23 septembre le siège de Tours-Cité internationale de la gastronomie en Val de Loire. Le projet, porté par une association, est logé à la Villa Rabelais, un ensemble immobilier de 3 000 m2 avec bureaux et jardin en centre-ville. "Certes, notre installation est modeste en surface et en coût. Mais notre projet est reconnu comme fédérateur, cohérent, avec une visibilité immédiate et des projets prêts à être mis en oeuvre", a remarqué Emmanuel Hervé le président de l'association.
Pour cela, l'association se positionne
autour de quatre thèmes : formation et recherche, santé-bien être,
culture-tourisme, produits et producteurs de terroir. Plus qu'une vitrine, la
Villa Rabelais sera un "lieu stratégique, un carrefour scientifique et un
creuset intellectuel" pour la formation. C'est ainsi qu'elle va accueillir
l'Institut européen d'histoire et des cultures de l'alimentation (IEHCA), le
pôle alimentation de l'université de Tours, des programmes de recherche et des
étudiants.
Un grand repas le 13 octobre
La villa abritera aussi des salles de cours, un amphithéâtre, une
bibliothèque de 8 000 ouvrages, des salles de lecture, des cuisines
pour le grand public et d'application pour les professionnels, etc. Pour cela,
la Cité va se rapprocher de lieux de formation : CFA, lycées
professionnels, vinopôle d'Amboise, Inra, Compagnons du devoir, Ferrandi, etc. L'objectif
est naturellement de mettre en valeur les produits et producteurs du Val de
Loire mais aussi les restaurateurs. Un premier hommage leur a été rendu lors de
l'inauguration avec la présence des chefs Olivier Arlot, Didier Edon, Julien
Perraudin, Guillaume Thellier et
Nicolas léger. Le projet ne sera véritablement complet qu'en 2018. D'ici
là, la Cité veut labelliser une centaine de manifestations et organisera le 13
octobre "Le grand repas",
avec un menu unique proposé dans plusieurs dizaines de sites et qui vise pas
moins de 100 000 convives.
Publié par Jean-Jacques TALPIN