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Le congrès 2012 de la Fédération autonome générale de l'industrie hôtelière (Fagiht) se tiendra le 1er octobre dans une commune proche de la frontière italienne et des représentants transalpins de la profession viendront témoigner de leur expérience. Un échange pour mieux comprendre les évolutions de la région et des clientèles européennes. Pour l'organisation patronale, l'heure est toutefois aux interrogations. «Nous attendons de connaître la politique du nouveau gouvernement sur les conditions d'exploitation et la fiscalité de l'hôtellerie et de la restauration. Les entrepreneurs de la branche ont besoin d'exploiter leur structure dans un cadre fiscal stable et durable. D'ores et déjà, on peut affirmer que les mesures prises par la loi de finances rectificative sur la fin des exonérations des charges des heures supplémentaires vont peser lourd sur les trésoreries et sur les capacités des entreprises à faire face aux pointes d'activités. Il s'agit bien, là, de 'sur enchérissement' du coût du travail. L'incertitude sur leur avenir démotive les hôteliers-restaurateurs quant à l'évolution de leurs établissements et des investissements » analyse le président du syndicat, Claude Daumas. La Fagiht, toujours très proche du terrain, va présenter en savoie, devant ses adhérents, son livre blanc sur la sauvegarde et le développement de l'hôtellerie indépendant, de séjour et saisonnière. Un outil aux préconisations intéressantes dit-on. Le congrès commencera par deux ateliers portant sur l'Evaluation et le financement du patrimoine, emmené par un cabinet d'expertises et Oséo. Puis sur le Management des ressources humaines, animé par le Fafih. L'après-midi, les grands dossiers de la profession seront évoqués en plénière en présence de spécialistes et de différentes personnalités. La ministre du tourisme, Sylvia Pinel, a été invitée à participer à un congrès qui s'annonce riche d'enseignements.
Publié par Sy.S.
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