La Jeune Rue ressemble à une douce utopie. "Un rêve humaniste", selon les mots de son créateur, Cédric Naudon. L'homme d'affaires a souhaité réunir dans un même projet deux de ses passions : le design et la gastronomie. L'aventure débutera courant juillet. Au coeur du IIIe arrondissement de Paris, ouvriront L'Écorcheur (une boucherie contemporaine dotée d'un espace de dégustation et conçue par le designer italien Michele De Lucchi), une poissonnerie, un bar à huîtres et un restaurant de streetfood coréenne. Ces premières enseignes ne représentent que la partie émergée de l'iceberg. Au premier trimestre 2015, ce sont au total 36 lieux (commerces de bouche ou espaces de culture) qui auront fleuri dans les rues du Vertbois, Volta et Notre-Dame-de-Nazareth. Pêle-mêle : un marché couvert, une épicerie, un glacier, une galerie d'art, un cinéma, un concept-store… Toutes ces boutiques seront griffées par des pointures du design : les frères Campana décoreront le restaurant de la mer, Ramy Fischler, le bar à huîtres, Patricia Urquiola, la trattoria, Jasper Morrison, le bar à tapas, Paola Navone, le restaurant de streetfood coréenne, Nendo, la pâtisserie… Bref, un casting international proche d'une galerie à ciel ouvert, qui pourrait justifier à lui seul le déplacement.
"Le Beau, le Bon et le Bien"
Mais le projet de La Jeune Rue ne se limite pas au Beau. Le Bon et le Bien complètent la devise de ce nouveau pôle gourmand et éco-responsable. Cédric Naudon compte en effet valoriser le patrimoine gastronomique et diverses formes d'agricultures alternatives. Les produits de saison, vendus sans intermédiaires au plus juste prix, seront sélectionnés auprès de plusieurs centaines de producteurs français, passionnés et respectueux de leur environnement. Parmi eux, on citera La Ferme du Bec-Hellouin qui développe la permaculture (une pratique de l'agriculture encore méconnue en France visant à créer un système vertueux de relations entre l'humain, le végétal et l'animal), Jacques Abbatucci, éleveur corse reconnu pour ses vaches tigres, ou encore Roland Feuillas, paysan boulanger de l'Aude, spécialiste des variétés anciennes de blé.
Côté cuisine, c'est Antonin Bonnet, aux fourneaux du Sergent recruteur (1 étoile Michelin), qui devient le chef exécutif de La Jeune Rue. Yann Brys, meilleur ouvrier de France et ex-chef pâtissier de Dalloyau, prend en main la partie sucrée. Quant à la mixologie, elle est confiée à Rob McHardy (ex-chef barman au Silencio à Paris).
"Le Beau, le Bon et le Bien"
Mais le projet de La Jeune Rue ne se limite pas au Beau. Le Bon et le Bien complètent la devise de ce nouveau pôle gourmand et éco-responsable. Cédric Naudon compte en effet valoriser le patrimoine gastronomique et diverses formes d'agricultures alternatives. Les produits de saison, vendus sans intermédiaires au plus juste prix, seront sélectionnés auprès de plusieurs centaines de producteurs français, passionnés et respectueux de leur environnement. Parmi eux, on citera La Ferme du Bec-Hellouin qui développe la permaculture (une pratique de l'agriculture encore méconnue en France visant à créer un système vertueux de relations entre l'humain, le végétal et l'animal), Jacques Abbatucci, éleveur corse reconnu pour ses vaches tigres, ou encore Roland Feuillas, paysan boulanger de l'Aude, spécialiste des variétés anciennes de blé.
Côté cuisine, c'est Antonin Bonnet, aux fourneaux du Sergent recruteur (1 étoile Michelin), qui devient le chef exécutif de La Jeune Rue. Yann Brys, meilleur ouvrier de France et ex-chef pâtissier de Dalloyau, prend en main la partie sucrée. Quant à la mixologie, elle est confiée à Rob McHardy (ex-chef barman au Silencio à Paris).
Publié par V.B
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