Il existe un réel enthousiasme pour ce métier depuis plusieurs années. Toutes les Académies ont des Mentions Complémentaires Sommellerie, ce qui permet d'avoir un vivier de plusieurs centaines de jeunes qui sortent majoritairement avec un diplôme. Tous ne demeurent pas dans la sommellerie pure, certains s'orientent vers des activités de caviste ou de commercial, d'autres, moins nombreux, poursuivent en viticulture ou oenologie. Des jeunes qui veulent devenir restaurateur suivent également ce cursus, qui est une corde supplémentaire à leur arc. Le fait d'avoir appris la sommellerie est un vrai atout. Il y a aussi ceux qui partent à l'étranger, la plupart pour la maîtrise de l'anglais qui est essentielle dans notre secteur aujourd'hui. Et ils trouvent assez vite des emplois car notre savoir-faire est reconnu dans le monde entier.
Comment résumeriez-vous le concours du Meilleur Jeune Sommelier de France ?
Ce concours, qui est né en 1979 avec la Maison Ruinart et a été repris en 2009 par la Maison Duval-Leroy, attire de plus en plus de candidats. Près de 150 se sont présentés concours du Meilleur Jeune Sommelier de France 2017. Ce challenge apporte une reconnaissance. La mise en valeur est intéressante. Les jeunes qui sont sélectionnés pour la finale entrent aussi dans une autre dimension. La finalité, c'est bien sûr de gagner, en étant le meilleur mais aussi en partageant ses connaissances. On l'a vu durant les deux jours à Paris, i y avait de la complicité, du partage, une saine émulation. Au soir du premier jour d'épreuves, ils ont fait une grande veillée entre eux. Cette finale est un moment où les jeunes apprennent, grandissent et font de belles rencontres entre futurs professionnels.
Dans quel esprit l'UDSF avance-t-elle aujourd'hui et quels sont les prochains grands événements du calendrier 2017 ?
La transmission, la formation et le rayonnement de la sommellerie sont les grands thèmes de mon programme en tant que président de l'UDSF. Ce sont des axes essentiels pour maintenir la qualité que nous défendons. La Sommellerie française est très présente à l'international, une force que nous devons garder et accentuer. Serge Dubs, à qui j'ai succède à la tête de l'UDSF, fait partie de la commission du concours mondial. L'été est marqué par l'arrivée de notre nouveau site, entièrement rénové. Ensuite, il y aura la 2ème édition de la Fête de la Sommellerie début octobre à Rennes, les 15 et 16 octobre aura lieu la finale du Master Of Port, l'Assemblée Générale de l'UDFS est prévue, quant à elle, les 5 et 6 novembre en Auvergne. Et nous allons organiser, le 3 décembre au Pavillon Ledoyen à Paris, le 1er gala national de l'UDSF. Entre autres.
Publié par Sylvie SOUBES