Il y a deux ans, Candice Gallois décide de se mettre à son compte. Après avoir travaillé dans le commerce (prêt-à-porter, épicerie bio, mobilier), toujours comme salarié, elle reprend le Bar Beez, à Bourbon-l'Archambaud (Allier). "L'idée de départ était de racheter la boutique voisine et de créer un grand bistrot, tabac, articles de pêches, bibelots." Le projet s'est concrétisé l'an dernier avec 50 000 € d'investissements afin de créer une double terrasse, d'acheter des tabourets sur mesure…
Au comptoir, son mari, Patrick Gallois, un ancien cuisinier ne désirant pas retourner derrière les fourneaux. Le Bar Beez ne sert donc pas de repas, et doit jouer sur d'autres créneaux. Tout d'abord la qualité des produits : "Nous proposons du chocolat, des vins, de la bière ou du café bio, explique Candice Gallois. Cela correspond à une demande de la clientèle." Le bar accueille également des concerts : "L'entrée est gratuite et les artistes sont rétribués directement par les clients."
"Notre clientèle est composée d'habitués; mais nous ne voulons pas attirer les adeptes de la dernière petite tournée, souligne Candice Gallois. Certes, les gens consomment moins qu'autrefois. Malgré tout, notre affaire marche bien et nous avons un potentiel de progression. Malheureusement, ce n'est pas suffisant pour que nous puissions nous sortir un salaire pour l'instant, mais restons optimistes." Malgré la concurrence des bars associatifs et le poids des réglementations et des charges.
Publié par Pierre BOYER