Le camion qui fume version restaurant conserve ses codes distinctifs : un long comptoir, couleurs bleu et rouge que l'on retrouve dans les néons au plafond (bleu la journée, rouge-orange le soir), une offre simple : 7 burgers + celui du moment, les mêmes garnitures (frites, wings, beignets d'oignons, coleslaw)… Les nouveautés : les prix varient selon les burgers ; côté desserts, le Sunday (glace) rejoint le cheesecake et le cookie maison ; l'arrivée du menu enfant à 9,90 euros : burger (boeuf, ketchup, cheddar affiné, mayonnaise) + frites + boisson. Cette fois, Le camion qui fume ouvre dès le petit-déjeuner (jusqu'à 11h) avec un sandwich façon pain perdu oeuf bacon et fromage à 5,50 euros (5,90 euros avec café ou thé) ou un muffin à 3,90 euros. Le ticket moyen passe de 12 euros pour le foodtruck à 15/17 euros au restaurant, car la vente d'alcool dont des cocktails devrait avoir un léger impact à la hausse. Les clients payent dès la prise de commande par les hôtesses iPad en main. On les appelle par leur prénom au micro quand la commande est prête sur place ou à emporter.
LSL Architects ont proposé une façade quasi entièrement vitrée et une grande ouverture (avec un système de chauffage juste au dessus) afin de faciliter l'entrée des clients, plus de 100 m2 de cuisine dont une partie visible (comme dans les foodtrucks), des tables et mange-debouts blancs, chaises et parquets en bois clair : 60 places + 35 en mezzanine. Plus de 6 mois de travaux pour réaliser le restaurant qui ouvre le 22 janvier. « Nous avons voulu une atmosphère qui nous ressemble, urbaine, jeune et fun ! Comme notre équipe internationale (16 personnes) que nous avons pris le temps de former dans nos camions. La formation n'est pas compliquée avec un mono-produit. Ils sont polyvalents et surtout motivés, pleins d'énergie, c'est ce qui prime lors du recrutement », explique Kristin Frederick.
Le restaurant est ouvert 7 jours sur 7 jusqu'à 23 h en semaine et 1 h le week-end. En soirée, les lumières baissent mais le son monte car la jeune chef a investi dans un système audio très perfectionné. La musique et les cocktails vont clore le service. En attendant d'autres restaurants, car le développement du Camion qui fume ne va pas s'arrêter là.
Publié par Nadine LEMOINE