Les professionnels du Club hôtelier clermontois - qui réunit 48 établissements - disent fermement non à de nouvelles ouvertures dans la ville. "La capacité d'hébergement sur l'agglomération est bonne, largement suffisante. Même quand la presse parle d'un engorgement - une fois par an pour le Sommet de l'élevage début octobre - c'est faux. Nous voyons sur notre système de réservation en direct, unique en France, qu'il restait des chambres à cette période." Delphine Levadoux (Novotel) est catégorique. Après les investissements, "Il faut maintenant remplir [les] établissements". La période est rude. Un été en berne, une activité congrès plus concurrentielle et en baisse, des entreprises qui limitent leurs frais, entraînent mécaniquement une chute du taux d'occupation moyen pour 2014 : 58 % contre près de 63 % l'an dernier. Le prix moyen a légèrement augmenté à 76,6 € contre 73,9 € en 2013. "C'est la montée en gamme, avec plus d'hôtels trois et de quatre étoiles, qui explique ce fait", souligne Vincent Lanthony (Holiday Inn).
Les actions du club se portent donc sur les réservations en ligne et sur l'image du parc hôtelier et de la ville. Le site a été transformé avec une amélioration sur la liste des chambres disponibles et sur les réservations en direct, "donc sans commission", désormais possible à partir des smartphones. Certains établissements disposent aussi de la visite virtuelle sur street view. Financé à 50 % par le Club grâce à une subvention de la ville de Clermont-Ferrand, cela permet un meilleur référencement et une meilleure visibilité. La moitié des 48 adhérents, qui regroupent 2 900 chambres, l'ont déjà adopté.
Publié par Pierre BOYER