Leurs meilleures idées arrivent toujours autour d'un
bon verre conviennent-ils. Il est en est ainsi de leur projet de reconversion. Julien
Grienenberger, 28 ans, et Julien Frisch, 30 ans, se sont rencontrés
sur les bancs de la faculté de médecine à Nancy. Le premier est devenu
ergothérapeute, l'autre kinésithérapeute. Pendant trois ans, ils ont exercé
chacun de leur côté, l'un en maison de retraite, l'autre à l'hôpital et en
libéral. Il y a de cela quelques mois, ils ont tout lâché pour devenir gérants
de bar, "pour conserver le relationnel humain tout en ayant une vie plus
marrante", disent-ils.
Après s'être formés aux côtés de Sébastien Harelle, propriétaire du bar le Grincheux à Strasbourg, les deux amis se sont associés à lui pour ouvrir leur établissement : Le Garde-fou, un bar pas comme les autres.
"On voulait se démarquer". Au Garde-fou, on boit du Made in France uniquement, de l'Elsass cola concocté en Alsace, de la bière française (14 pressions différentes à partir de 2,80 € les 25 cl), du vin français exclusivement naturel (90 références), mais on vient aussi tirer et pointer.
7 tonnes de gravier
En effet, la cave de l'établissement a été aménagée en piste de pétanque. "Elle servait auparavant de débarras et de bureau. On a cassé les murs et fait venir 7 tonnes de gravier pour aplanir le sol et obtenir une meilleure insonorisation. Des protections en caoutchouc ont été installées en bout de piste. Depuis l'ouverture, nous n'avons eu aucune plainte de riverains", précisent-ils. La piste mesure 9,80 m de long. Pas assez grande pour organiser des tournois officiels mais assez pour combler les clients.
"On ne pensait pas que cela marcherait aussi vite. On a rapidement arrêté de prendre des réservations pour la piste car les clients arrivaient à 18 heures et n'avaient plus de créneaux disponibles", se félicitent les gérants qui ont investi 380 000 € dans ce projet.
Une caméra de surveillance
Si l'accès à la piste est gratuit et le matériel fourni, les deux barbus ont mis au point un certain nombre de règles. "On ne joue que sur une seule piste et que dans un sens. La partie dure 30 minutes pas plus. La dernière s'achève à 3 heures, une heure avant la fermeture. On s'autorise à arrêter une partie à n'importe quel moment." Les boissons ne sont servies qu'à l'étage - la capacité du sous-sol étant limitée à 19 places, faute de sortie de secours. Des tonneaux et des tabourets ont été installés à la cave pour permettre aux équipes suivantes de patienter. "Nous avons installé une caméra de surveillance mais jusqu'à présent, nous n'avons eu aucun problème de comportement. L'ambiance est bon enfant." Les gérants envisagent à terme de demander une pièce d'identité avant de délivrer le matériel.
"On a des clients de tous horizons et une majorité de trentenaires. Ils restent en général plus longtemps que dans un bar classique et dépensent plus. Ils ne viennent pas juste boire une bière. Ils prennent une planchette en attendant leur tour, ils dînent parfois ici après leur partie." Le Garde-fou est ouvert de 17 heures à 4 heures du matin.
Après s'être formés aux côtés de Sébastien Harelle, propriétaire du bar le Grincheux à Strasbourg, les deux amis se sont associés à lui pour ouvrir leur établissement : Le Garde-fou, un bar pas comme les autres.
"On voulait se démarquer". Au Garde-fou, on boit du Made in France uniquement, de l'Elsass cola concocté en Alsace, de la bière française (14 pressions différentes à partir de 2,80 € les 25 cl), du vin français exclusivement naturel (90 références), mais on vient aussi tirer et pointer.
7 tonnes de gravier
En effet, la cave de l'établissement a été aménagée en piste de pétanque. "Elle servait auparavant de débarras et de bureau. On a cassé les murs et fait venir 7 tonnes de gravier pour aplanir le sol et obtenir une meilleure insonorisation. Des protections en caoutchouc ont été installées en bout de piste. Depuis l'ouverture, nous n'avons eu aucune plainte de riverains", précisent-ils. La piste mesure 9,80 m de long. Pas assez grande pour organiser des tournois officiels mais assez pour combler les clients.
"On ne pensait pas que cela marcherait aussi vite. On a rapidement arrêté de prendre des réservations pour la piste car les clients arrivaient à 18 heures et n'avaient plus de créneaux disponibles", se félicitent les gérants qui ont investi 380 000 € dans ce projet.
Une caméra de surveillance
Si l'accès à la piste est gratuit et le matériel fourni, les deux barbus ont mis au point un certain nombre de règles. "On ne joue que sur une seule piste et que dans un sens. La partie dure 30 minutes pas plus. La dernière s'achève à 3 heures, une heure avant la fermeture. On s'autorise à arrêter une partie à n'importe quel moment." Les boissons ne sont servies qu'à l'étage - la capacité du sous-sol étant limitée à 19 places, faute de sortie de secours. Des tonneaux et des tabourets ont été installés à la cave pour permettre aux équipes suivantes de patienter. "Nous avons installé une caméra de surveillance mais jusqu'à présent, nous n'avons eu aucun problème de comportement. L'ambiance est bon enfant." Les gérants envisagent à terme de demander une pièce d'identité avant de délivrer le matériel.
"On a des clients de tous horizons et une majorité de trentenaires. Ils restent en général plus longtemps que dans un bar classique et dépensent plus. Ils ne viennent pas juste boire une bière. Ils prennent une planchette en attendant leur tour, ils dînent parfois ici après leur partie." Le Garde-fou est ouvert de 17 heures à 4 heures du matin.
Publié par Sonia DE ARAUJO
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