La dernière assemblée générale de l'Umih 26 était placée sous le signe des normes, et surtout des difficultés liées à l'adaptation des établissements de la Drôme à ces nouvelles règles de sécurité et accessibilité. Surtout dans le secteur de l'hôtellerie, qui représente un tiers des 300 adhérents de l'Umih dans la Drôme : des entreprises dont la taille moyenne se limite à d'une dizaine de salariés, pour un peu plus d'une trentaine de chambres par établissement.
Pour l'occasion, le président de l'Umih 26, Guy Lambert, a invité le vice-président national du syndicat, Hervé Bécam, le directeur de l'Agence de développement touristique Bruno Domenach, et le préfet Pierre-André Durand. Et le président départemental a tiré la sonnette d'alarme en rappelant que 70 hôtels n'ont toujours pas trouvé les moyens de s'adapter aux normes réglementaires. "Dans le contexte économique actuel très difficile, le problème est aggravé par la frilosité des banques, qui n'accordent pratiquement plus de crédits", commente Guy Lambert. Reste maintenant à convaincre le préfet qu'à l'impossible, nul n'est tenu...
Un début d'année difficile
Cette assemblée générale a également permis de tirer le bilan d'une activité relativement stable en 2011, mais qui s'effondre depuis le début de l'année 2012 : "Pour les hôtels comme pour les restaurants ou les bars, la baisse est très nette, et cela correspond d'ailleurs à une tendance générale dans la Drôme", précise Guy Lambert.
Le président de l'Umih 26 ne reste pas inactif cependant, et continue d'inciter ses adhérents à poursuivre les efforts, avec à la clé une petite aide financière pour favoriser le classement des hôtels : dans la Drôme, le syndicat a passé un accord avec deux agences d'audit pour permettre à ses adhérents dé réduire d'une centaine d'euros le prix de cette démarche.
Une façon aussi de rappeler l'importance du soutient d'un syndicat professionnel, qui permet de ne pas rester isolé en ces temps de turbulences économiques.
Publié par Francis MATÉO