Nous avons été le premier département à installer le nouveau classement hôtelier et nous sommes présents, c'est important de le souligner, à la commission d'accessibilité. Prochainement, nous allons présenter une étude sur la particularité de l'hôtellerie indépendante dans le Rhône (70% des chambres sont sous enseigne). L'idée est de mettre en avant les atouts de l'hôtellerie à la lyonnaise. Nous avons mis en place avec la CCI un label de défense et de promotion des bouchons lyonnais, dont le référentiel permet de déboucher sur le titre de Maître Restaurateur. Lyon est la deuxième ville de France après Paris à compter le plus grand nombre de bars anglo-saxons. Pour la Saint-Patrick, nous avons lancé une opération anti-débordements avec une équipe de 'chuut-eurs' qui veillent au respect du voisinage.
Quelle place donnez-vous à la nuit ?
Nous avons créé une branche nuit à part entière. J'ai milité pour la mise en place d'une commission de la vie nocturne à Lyon et je voudrais notamment saluer le travail de Magalie Vincent, en charge des cafés à l'époque. Aujourd'hui, Lyon est sans doute la ville qui vit le plus tard et dans de bonnes conditions.
Comment voyez-vous le rôle d'un syndicat aujourd'hui ?
Un syndicat est là pour défendre, il doit être proactif et animer. S'il doit mettre des choses en place (nous avons par exemple participé à la création des Toques Blanches en son temps), il ne doit pas faire la promotion commerciale d'une activité. Un syndicat, ce sont des professionnels au service des métiers de la branche. Nous ne sommes pas là, non plus, pour faire de la politique. Ce sont des idéologies professionnelles que nous défendons.
Publié par Sylvie SOUBES