Paris fait toujours rêver les touristes du monde entier… et les groupes hôteliers ! Cette fois, c’est Hilton qui s’implante dans la capitale, avec sa première adresse en catégorie cinq étoiles intra muros. Le troisième groupe mondial, qui ne compte qu’une trentaine d’établissements en France, s’est allié à la Compagnie de Phalsbourg pour ouvrir, début avril, le Sax Paris, sous sa collection luxe LXR Hotels et Resorts, qui rassemble une quinzaine d’hôtels indépendants dans le monde.
Situé dans le très chic et calme VIIe arrondissement de la capitale, non loin de la tour Eiffel, des Invalides et de nombreuses ambassades, l’hôtel prend place dans un bâtiment en pierre de taille, à la façade Art Nouveau classée, érigé en 1900 et qui a abrité pendant près d’un siècle le central téléphonique Ségur et ses célèbres ‘demoiselles du téléphone’. Repris par Philippe Journo, fondateur et président de la Compagnie de Phalsbourg, l’immeuble a été entièrement transformé après trois ans de travaux et une décoration imaginée par son studio interne de design, dirigé par Karine Journo, son épouse.
118 chambres et suites élégantes
Il propose désormais 118 chambres et suites raffinées, de 25 à 150 m2, dont une trentaine pouvant être connectées pour accueillir les familles, la clientèle loisirs étant sa cible privilégiée. S’y mêlent bois brut martelé, cuirs blanc ou caramel, laiton brossé, miroirs chromés pour masquer les écrans de télévision et marbre White Panda dans les salles de bains, le tout baigné d’une lumière zébrée par les stores vénitiens.
Mais si le groupe a pour ambition de “positionner l’hôtel à l’international”, notamment américaine grâce à l’enseigne Hilton et son programme Hilton Honors, il souhaite aussi “offrir quelque chose de nouveau aux Parisiens”, dans cet arrondissement très calme, où les lieux de sortie sont plutôt rares, explique le directeur de l’établissement, Guillaume Bourniquel.
Au restaurant Kinugawa Rive Gauche, un rooftop de 350 m2
L’offre de restauration a donc fait l’objet de toutes les attentions, à commencer par l’ouverture du restaurant Kinugawa Rive Gauche au septième et dernier étage (180 couverts) ainsi sur l’immense rooftop de 350 m2 (200 places), et sa vue magnifique sur Paris – avec la tour Eiffel à deux pas – et les monuments de la capitale.
La table propose une cuisine franco-japonaise réinterprétée dans un design élégant – bois cannelé, bronze patiné, jeu de miroirs… - et un service haut de gamme. À la carte, Black Cod mariné au miso, Burger Waguy, pickles et yuzu kosho, sauce aioli, ou encore Tartare de thon au caviar, ainsi qu’un bar à cocktails. Elle accueille également les résidents de l’hôtel et la clientèle de passage pour le petit déjeuner.
L’enseigne Kinugawa, déjà présente en France (Matignon, Ramatuelle, Megève, Courchevel…), plus récemment à Dubaï et bientôt à Saint-Barthélemy, est développée par le groupe Annie Famose. Créé dans les années 1970 par la championne de slalom, celui-ci s’est d’abord développé avec succès dans la location de matériel de ski avant de se tourner vers la restauration au début des années 1980, toujours dans des destinations prestigieuses, fréquentées par une forte clientèle étrangère.
Galerie des glaces revisitée
Au rez-de-chaussée, les clients pourront également déjeuner au restaurant-bar Sax, une brasserie à l’ambiance plus parisienne dont le plafond est recouvert d’une reproduction de la célèbre Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix, réalisée par le street artiste Sto.
Plus loin s’étire, tout en longueur, la Galerie, espace atypique d’une quarantaine de places innondé d'une lumière rouge, aux murs recouverts par 200 miroirs et décoré d’œuvres d’art digital et d’une collection de lustres Baccarat. Imaginé par le studio de création Karine Journo, cette galerie des glaces version contemporaine est destiné à accueillir défilés de mode, événements, cocktails et autres dîners privés, et contribue à proposer une multitude de lieux distincts dans l’hôtel.
S’y ajoutent un jardin intimiste, où se retrouver pour prendre un verre ou déjeuner, mais aussi se baigner dans un bassin chauffé à 29 °C, une salle de réunion de 10 places, un espace fitness et spa, et quelques services très haut de gamme, pour cette adresse qui tient cependant “à ne pas se positionner comme palace et tient à offrir un service décontracté, plus proche de la clientèle“, précise Guillaume Bourniquel : conciergerie, chauffeur, vélos design et transport dans l’une des deux voitures de luxe (Maybach ou Mercedes Class S) de l’établissement. Une adresse de choix pour Hilton, après l’ouverture, l’année dernière, du Double Tree Iconic à Nice, également en partenariat avec la Compagnie de Phalsbourg.
Lire aussi :

Publié par Roselyne DOUILLET
Hier à 23:05