"Les chiffres du
tourisme montrent une contribution importante du secteur à l'économie du
pays : 7,5 % du PIB, 160 milliards d'euros de chiffre d'affaires
et 2 millions d'emplois directs et indirects. Il n'empêche. Le tourisme
reste souvent absent des grands débats politiques, même si ses acteurs sont
bien décidés à faire entendre leur voix à quelques mois de l'élection
présidentielle. L'association pour un hébergement et un tourisme professionnels
(Ahtop), à laquelle adhère le GNI, a ouvert le bal. Ses propositions s'articulent
autour de l'attractivité du territoire, la sécurité, l'emploi, la formation et
la régulation des plateformes. Le 31 janvier, l'Umih dévoilera ses sept
priorités, toutes applicables avec un peu de courage politique promet l'organisation
professionnelle.
Le chantier entamé par Laurent
Fabius lorsqu'il était au Quai d'Orsay a prouvé qu'avec de la bonne volonté et
en mettant l'ensemble des parties concernées autour de la table, les choses
pouvaient prendre forme. Quid du prochain Gouvernement et de la place octroyée
au tourisme ? De sa philosophie aussi, notamment vis-à-vis des nouvelles
technologies ? L'hôtellerie comme la restauration défendent des emplois
non délocalisables, le maintien de l'humain dans une société en proie à la
déshumanisation, tout en rappelant ces données de l'Organisation mondiale du
tourisme : le nombre de touristes dans le monde devrait doubler d'ici
2030. Manne ou simple détail ?"
Publié par Sylvie SOUBES