Cinq ans après leur création à Lyon, Les Burgers de Papa affichent un beau parcours. L’enseigne de restauration rapide compte 18 points de vente, en propre et en franchise, et deux nouvelles unités ouvriront d’ici la fin de l’année, dans les centres commerciaux Angers Grand Maine et Val Thoiry. Le réseau, qui écoule 3 000 burgers par jour, vise un chiffre d’affaires de 10 M€ HT pour 2018. "On estime aujourd’hui qu’on est le troisième acteur sur le marché du burger gourmet en France. On a un potentiel de 80 restaurants, en intégrant les gros centres commerciaux, les principales villes et les zones touristiques", déclare le fondateur, Yves Hecker.
La marque, qui vient de faire ses premiers pas cette année dans les centres commerciaux (Polygone Riviera à Cagnes-sur-Mer et Toison d’Or à Dijon), estime qu’elle a "une grosse carte à jouer". "À court et moyen terme, les centres commerciaux font partie de nos objectifs privilégiés. On est moins cher que nos concurrents avec un ticket moyen autour de 14 €, on tire bien notre épingle du jeu", souligne l’entrepreneur.
Un univers pop et coloré
Pour 2019, Les Burgers de Papa prévoient une dizaine d’ouvertures à Paris, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Rennes, Bordeaux, ou encore Besançon. La première adresse parisienne, prévue pour le mois de février, représente un véritable enjeu pour la marque. "Ça va être un sacré test, on connaît le niveau de concurrence parisien et le niveau de saturation du marché", glisse Yves Hecker.
L’objectif est donc de monter en gamme, grâce à une refonte de l’identité visuelle et du concept. Exit le style ‘dinner’. Le cabinet stéphanois Projet D a imaginé un nouvel univers "vintage, pop, coloré, mais plus chaleureux, haut de gamme et intemporel". Pour se démarquer, l’enseigne continuera de mettre en avant ses spécificités (la fraîcheur des produits et la variété des fromages), tout en misant sur la communication.
"La clientèle est très zappeuse. Il faut toujours proposer des nouveautés et communiquer", insiste-t-il. Les Burgers de Papa lanceront d’ailleurs leur première campagne de communication radio, début décembre.
Publié par Violaine BRISSART