“Plus de 40 % de nos clients habituels reviennent pour notre engagement dans une écologie sociale.” Fondateur du mouvement MOB à l’origine du concept MOB Hotel, Cyril Aouizerate a positionné ses établissements, implantés en ville, dans une logique durable et respectueuse de l’environnement. Quant à l’aspect social, il s’agit d’un parti pris qui va au-delà du seul recyclage des déchets ou de la pose d’ampoules LED. Chez MOB, on pousse l’implication jusqu’à produire ses propres plantes, ne servir que du bio à table, travailler avec des coopératives agricoles, soutenir des projets locaux, ainsi que des opérations caritatives à l’étranger. À cela s’ajoute, entre autres, la mise à disposition de “potagers à cultiver librement” au MOB Paris les Puces, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Dans l'esprit des jardins ouvriers, des bacs sont mis à la disposition des voisins de l’hôtel, titillés par l’envie de mettre les mains dans la terre pour faire pousser, cultiver, récolter. Chaque potager est ainsi confié gratuitement à un voisin pendant une année, en contrepartie d’un entretien régulier de la parcelle. Ça marche et ça plaît : aux 12 bacs déjà installés, 18 nouveaux sont venus compléter l’offre en juin 2020.
Réintroduction de cygnes, oies et abeilles sur le site de Terre Blanche
Au Domaine de Terre Blanche, à Tourrettes (Var), le respect de l’environnement était aussi une condition sine qua non avant même la pose de la première pierre, voilà une quinzaine d’années. “Une étude phyto-sociologique a été réalisée, dès les prémices du projet, afin d’identifier les habitats naturels, aquatiques et forestiers en vue de les protéger durant le chantier”, explique Alain Mourgues, directeur de Terre Blanche Hôtel & Terre Blanche Spa. Dans cette même veine, la beauté du paysage a été préservée grâce à l’enfouissement de certains ouvrages, 15 bassins écrêteurs récupèrent les eaux de ruissellement pour les réintroduire dans le milieu naturel, un logiciel permet un contrôle continu des consommations et débits d’eau, les déchets sont convertis en substrats pour les espaces verts et parcours de golf, eux-mêmes irrigués et arrosés avec une eau brute. L’idée : “Réduire au maximum l’impact que nous pouvons avoir sur le milieu naturel”, reprend Alain Mourgues. Le parti pris écologique de Terre Blanche a aidé à la réintroduction de cygnes, oies et abeilles sur le site. Les clients, eux, “restent surpris”, reconnaît le directeur qui constate “un intérêt grandissant sur le sujet : de plus en plus de clients sollicitent nos équipes pour prendre connaissance de nos actions”. Des équipes formées et informées sur la thématique de l’écologie, d’autant que les clients de Terre Blanche sont “acteurs de notre démarche”, souligne Alain Mourgues.
Dans le même esprit que les potagers urbains ouverts aux voisins du MOB, le resort varois propose de partir, à bicyclette, à la rencontre de ses producteurs locaux. “Le voyageur prend désormais en considération l’aspect écologique dans le choix de sa destination. L’informer, l’impliquer dans nos actions, c’est le fidéliser”, commente le directeur de Terre Blanche Hôtel & Terre Blanche Spa. Avis partagé par Cyril Aouizerate, qui travaille sur un projet de MOB farm, hors des villes, “dont l’ambiance sera agricole et éducative”.
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Publié par Anne EVEILLARD