En 1855, treize 'Dry States' (États secs) établissaient la prohibition d'alcool interdisant sa production, sa vente et sa consommation d'alcool sur leur territoire. En 1919, celle-ci est entérinée au niveau du gouvernement fédéral des Etats-Unis.
Pour contourner la loi, nombre de bars clandestins ont été créées à travers les États-Unis et des bandes criminelles s'étaient emparé de la production et de la vente d'alcool. Certaines régions des États-Unis étaient cependant ouvertement à cette loi. La ville de New York a même compté des dizaines de milliers de speakeasies (bars clandestins) servant des alcools souvent frelatés.
La prohibition engendra plus de mal que de bien.
Face aux problèmes de santé publique, les autorités américaines ont aboli cette loi le 19 décembre 1933, en votant le 21e amendement de la constitution américaine. La période qui a suivi est une véritable libération pour des millions d'Américains. Aujourd'hui, la loi fédérale autorise la distribution d'alcool aux personnes prouvant leur identité, la vente d'alcool étant formellement interdite aux moins de 21 ans. Certains comtés ou états ont cependant décidé d'appliquer encore aujourd'hui une politique stricte en matière d'alcool. D'autres sont plus libéraux.
Par exemple, le Wisconsin, traditionnellement lié à la bière, autorise en dépit de la loi fédérale les personnes de moins 21 ans accompagnés de leurs parents à boire de l'alcool. l'Utah interdit à tout individu de transporter plus de 2 litres de bière. En revanche, les détaillants ne sont autorisés à vendre que des bières dont le degré d'alcool est inférieur à 3,2 %. Les restaurateurs doivent disposer de diverses licences en fonction des alcools qu'ils envisagent de distribuer. D'autres États continuent d'interdire la vente d'alcool le dimanche. Cependant, même si ces lois perdurent, la consommation d'alcools aux Etats-Unis, de vin en particulier, croît de façon continue.
Publié par A.J.A