C'est bien sûr en raison de la saisonnalité des prix hôteliers liés aux périodes de vacances que l'indice à la hausse évolue de manière significative, la restauration demeurant elle dans la ligne d'évolution générale avec +0,2%. Ces données ont un effet sur l'évolution annuelle de l'indice de la profession qui se situe pour les douze derniers mois à + 2,8 %, au-dessus de l'indice général à 1,9 %.
Si des raisons économiques liées à l'activité du secteur expliquent cet affichage défavorable au consommateur, il appartient néanmoins à la profession, soumise depuis 2009 à une observation attentive de l'évolution de ses prix, de pratiquer une politique en adéquation avec un pouvoir d'achat écorné. Et ce, à la fois à cause d'une conjoncture dégradée et des inquiétudes légitimes des consommateurs quant aux perspectives d'emploi et d'évolution des rémunérations.