Au cœur des débats, la ‘nocturnité’ ou le droit à vivre la nuit, à la partager avec intelligence. L’Umih et l’ECN (EuroCouncil of the Night) ont travaillé ensemble à la rédaction de cet ouvrage qui s’inscrit dans le prolongement des Rencontres européennes de la nuit qui ont eu lieu à Lyon en février. Il analyse, détaille, met en miroir problèmes et enjeux, attentes et incohérences, stratégie et législation. En France, rappelle l’Umih, la nuit joue un rôle économique et social au-delà des seuls aspects de la convivialité et de la fête. Ce sont environ « 6 500 établissements (2500 discothèques, 4000 bars ou restaurants à ambiance musicale), 50 000 salariés et 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires ». L’offre nocturne renait, après plusieurs décennies d’incompréhension et d’interdits. Mais elle insuffisante, pas assez considérée et pourtant nécessaire à l’équilibre de la société. « Ce constat, la majorité des grandes villes européennes le partagent et agissent aujourd’hui pour inclure la nuit dans les politiques territoriales, convient Roland Héguy, président confédéral de l’Umih, « mais le chemin est encore long et il ne faut pas l’oublier ». Thierry Fontaine, vice-président général de la nouvelle structure créée au sein de la rue d’Anjou, ‘Etablissements de nuit – Umih’ ajoute : « Il faut changer de paradigme et considérer nos professionnels comme des partenaires sociétaux pour une co-construction de la politique de la vie nocturne, au niveau local, national et européen ».
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Publié par Sylvie SOUBES