2013, c'est l'année au cours de laquelle nous devons nous préparer à des échéances capitales pour notre secteur qui concernent :
Le relèvement du taux de TVA pour tout le secteur au 1er janvier 2014 ;
La mise aux normes accessibilité pour tous les établissements recevant du public au 31 décembre 2014 ;
L'obligation d'information de nos clients sur les allergènes au 13 décembre 2014 ;
L'interdiction des bâches cristal et des chauffages au gaz sur les terrasses parisiennes à compter du 1er juin 2013.
Des échéances couteuses et compliquées ! Aussi je formule 5 voeux :
Plus de compétitivité pour nos entreprises !
Avec une fiscalité stable et équitable. Que cessent les discussions, menaces et autres sempiternelles propositions de nouvelles taxes (comme celle sur les nuitées dans l'hôtellerie) ou d'augmentation de celles existantes (comme la TVA). J'en profite pour renouveler ma demande pour que tous nos établissements bénéficient du crédit d'impôt mis en oeuvre par le gouvernement y compris ceux sans salarié.
Si ce crédit d'impôt ne leur donne pas le choc de compétitivité promis au moins qu'il compense partiellement l'augmentation de TVA.
Avec un internet moralisé. Que disparaissent ces clauses de parité de prix ou de dernière disponibilité qui empêchent nos hôteliers de capter directement leur clientèle, que l'on en finisse avec ces avis d'internaute bidonnés ou bien périmés qui mettent inutilement à mal nos réputations.
Avec des sociétés émettrices de titres restaurants n'exigeant plus des commissions aussi exorbitantes qu'injustifiées ou des sociétés collectrices de droits musicaux qui ne prennent plus nos professionnels pour des « vaches à lait ».
Des métiers plus valorisés !
Avec des appellations « restaurant » et « restaurateur » protégées, réservées exclusivement aux professionnels qui servent à leur clientèle des plats cuisinés sur place à base de produits bruts.
Avec une appellation « Traiteurs Organisateurs de Réceptions » enfin reconnue.
Plus de sécurité pour nos établissements !
Avec un droit de terrasse et une autorisation de nuit bénéficiant d'un statut rénové et adapté au monde d'aujourd'hui. Comment peut on encore de nos jours travailler la nuit et sur nos terrasses, y investir, embaucher avec des autorisations aussi précaires, tellement facilement révocables, et non transmissibles ?
Plus d'attractivité pour nos métiers et notre secteur !
Avec des jeunes qui ont envie d'entrer dans nos métiers, d'y faire carrière grâce à des contrats d'apprentissage et de professionnalisation harmonisés, à un dispositif « Erasmus » ouvert à nos jeunes alternants.
Avec des tuteurs formés et des séniors chargés de transmettre leur savoir, leur passion.
Avec une filière tourisme enfin organisée au niveau local, départemental, régional et national où chaque structure aurait sa place et sa mission.
Une profession unie !
Avec des organisations professionnelles responsables. Que cessent les guéguerres, les bisbilles et autres infantilités entre les organisations professionnelles du secteur et que toute la profession se retrouve unie pour mener ensemble les combats qui nous attendent.
Voilà les voeux que je formule et que je m'attacherai chaque jour à mettre en oeuvre pour que demain ce ne soient plus des voeux mais la réalité, notre réalité.