- Une lettre de motivation au mauvais format : si elle est trop courte, le recruteur le prendra mal. Trop longue, il aura tendance à piquer du nez. Restez donc sur le format classique d'une page.
- Omettre de s'adresser à la personne stipulée dans l'annonce : jugé au mieux comme de l'inattention, au pire comme de la maladresse, soyez extrêmement vigilant sur ce point.
- Une lettre datée d'il y a six mois : hum… comment dire ? Dommage, ça n'aurait pas dû arriver.
- Des fautes d'orthographe à la pelle : inutile de préciser que c'est très mal vu !
- Une mise en page fantaisiste : savoir découper les paragraphes, c'est prouver que l'on structure sa pensée. Aérer son propos, c'est montrer qu'on a les idées claires. Aligner un texte, c'est afficher son perfectionnisme.
- Le manque de formule de politesse : si cela peut sembler désuet, ces formules marquent pourtant votre considération à l'égard du recruteur. C'est bien le minimum que vous lui devez, lui qui épluche depuis des heures des centaines de candidatures.
- Avancer des qualités et compétences sans les prouver : si on peut tout à fait affirmer sans fausse modestie que l'on possède certains atouts, il faut en revanche les étayer par des exemples précis. Les employeurs veulent du concret !
- N'avoir qu'une seule lettre type pour toutes vos candidatures : grossière erreur, immédiatement décelable par un recruteur. Ce dernier saura apprécier une lettre de motivation personnalisée.
- Se survendre : cela vous fera immanquablement passer pour un prétentieux. Tâchez de rester humble et évitez les formules excessives.
- Mentir : c'est évidemment rédhibitoire. On met en valeur son parcours, on ne déforme pas la réalité à son avantage. D'ailleurs, chez un recruteur qui a de l'expérience, ce genre d'erreur se décèle assez rapidement lors de l'entretien d'embauche. Mieux vaut rester soi-même.
Publié par Mylène SACKSICK