"Nous l’avons développée en huit mois. Et, suite aux récentes annonces du gouvernement, il nous a fallu quelques jours et quelques nuits pour y ajouter une caméra qui capte les QR codes." Roland Danino ne revient pas encore du succès de sa machine, baptisée Manoa. Le PDG de la société Doovision, basée à Torcy (Seine-et-Marne), l’a pensée, conçue et développée dès le début de la crise sanitaire. Depuis, "les commandes ne s’arrêtent pas ", dit-il. Des restaurants aux hôtels, en passant par les salles de sport, centres commerciaux, mairies, écoles ou encore hôpitaux, le Manoa a la cote. Intégralement fabriquée à Torcy - sauf l'écran -, la machine s’apparente à un boitier posé sur un pied, qui permet de désinfecter les mains, télécommandes ou autres téléphones portables, grâce à un rayonnement d’ultraviolets : des UV-C, qui ne pénètrent pas la peau. On glisse les mains ou l’objet et en 3 secondes chrono, adieu toute trace de contamination. Une efficacité que Roland Danino a fait valider par des bureaux de certification – type Veritas – et même par un laboratoire spécialisé en virologie. Mais le Manoa permet aussi de prendre la température de son utilisateur et, depuis peu, de lire les QR codes.
Une machine qui s’achète ou se loue
"Manoa évite d’avoir une personne dédiée à la vérification du pass sanitaire, ce qui peut également éviter les incompréhensions ou autres conflits", souligne le patron de Doovision. Si bien que depuis octobre 2020, quelque 350 exemplaires de la machine se sont déjà écoulés. Une machine vendue entre 2 500 et 4 000 euros, selon le modèle. Mais, pour ne pas grever une trésorerie, le Manoa peut aussi se louer, à raison de 160 euros par mois.
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Publié par Anne EVEILLARD