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Marcelo Joulia est un passionné qui n'aime pas emprunter les sentiers battus. Unik, son restaurant ouvert en mai dernier à Palermo (quartier bohème et branché de Buenos Aires), porte bien son nom. Entièrement conçu par l'architecte (qui possède d'ailleurs son agence Naço au premier étage du bâtiment), il concilie les trois passions du Franco-argentin - l'architecture, le design et la gastronomie - et vous convie à un voyage dans le temps. Le créateur, qui n'apprécie pas les ambiances aseptisées ou lounge, a puisé le mobilier dans sa riche collection de design original des années 1960 et 1970. Un bar de 18 mètres, des murs en béton nu et en bois couleur miel, une cuisine ouverte, un jardin exubérant et son éclairage aux néons créés par l'artiste chinois Jiang Zhi complètent l'ensemble. Côté ambiance, le collectif musical Collage à la française a sélectionné des hits de l'époque, mais aussi des musiques plus actuelles provenant de France, d'Argentine, d'Espagne ou d'Italie.
Une "cuisine de parfums"
Au piano, l'objectif est de proposer une "offre bistronomique et haut de gamme", voire de créer "la nouvelle cuisine argentine". Marcelo Joulia s'explique : "Il existe une cuisine rustique, familiale, mais la cuisine plus sophistiquée reste rare en Argentine. Nous souhaitons donc travailler les produits locaux avec une vraie culture européenne." Pour ce faire, les fourneaux ont été confiés à Fernando Hara et Yago Márquez qui ont mis un an à établir leur réseau de producteurs raisonnés.
Les deux chefs ont conçu la carte en étroite collaboration avec Mauro Colagreco : actuellement à la tête du Mirazur (à Menton, dans les Alpes-Maritimes), le premier chef argentin à posséder deux étoiles Michelin, est également le parrain de l'établissement. "Dans mon menu tout comme dans le reste de la carte, j'ai souhaité une cuisine de terroir qui mette en valeur le produit. C'est une cuisine de fraîcheur, de parfums. Un style qui n'est pas très développé en Argentine, mais qui semble plaire. L'oeuf à basse température, l'agneau confit et le poisson à la parrilla figurent parmi les plats qui marchent le mieux", confie Mauro Colagreco. La carte comprend également une sélection de vins originaux - notamment quelques étiquettes biodynamiques - faite par le sommelier Rodrigo Calderon, et des cocktails imaginés par une star du shaker, Frederico Cuco.
Farandole de projets
Primé par le magazine argentin de référence Cuisine & Vins comme le restaurant révélation 2011, Unik s'inscrit dans une vaste liste de projets signés Marcelo Joulia. En 2006, l'architecte avait ouvert l'Unico avec son ami photographe, Enrique Zanoni, dans le XIe arrondissement de Paris. Relookée aux couleurs des années 1970, cette ancienne boucherie est devenue le rendez-vous des amateurs de viandes argentines. "À l'Unico, tout sauf les légumes est importé d'Argentine : la viande, le vin, le chef, les couteaux, et même le charbon de bois", glisse Marcelo Joulia. Juste en face, l'épicerie fine et quincaillerie El Galpon vient compléter le dispositif.
En mai prochain, l'architecte finalisera deux autres concepts, l'un en Argentine, l'autre en Chine. À Buenos Aires, il compte lancer "l'hôtel de demain" : "Le rez-de-chaussée abritera La Confiteria, un lieu de vie qui sera à la fois une cafeteria, un restaurant et un bistrot. Je dessinerai les gâteaux, on organisera des brunches avec DJ… Les étages abriteront 32 chambres." À Shanghai, Marcelo Joulia proposera sur 1 300 m² Unico, "un bar à tapas sud-américains réinventés" ainsi qu'un restaurant haut de gamme, Colagreco. L'architecte restaurateur ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. "La gastronomie et tous les produits gourmets représentent un énorme potentiel en Amérique du Sud. J'ai la volonté de créer d'autres concepts dans des pays en pleine émergence comme le Brésil ou la Colombie", annonce-t-il. Des projets gourmands à suivre de près.
Une "cuisine de parfums"
Au piano, l'objectif est de proposer une "offre bistronomique et haut de gamme", voire de créer "la nouvelle cuisine argentine". Marcelo Joulia s'explique : "Il existe une cuisine rustique, familiale, mais la cuisine plus sophistiquée reste rare en Argentine. Nous souhaitons donc travailler les produits locaux avec une vraie culture européenne." Pour ce faire, les fourneaux ont été confiés à Fernando Hara et Yago Márquez qui ont mis un an à établir leur réseau de producteurs raisonnés.
Les deux chefs ont conçu la carte en étroite collaboration avec Mauro Colagreco : actuellement à la tête du Mirazur (à Menton, dans les Alpes-Maritimes), le premier chef argentin à posséder deux étoiles Michelin, est également le parrain de l'établissement. "Dans mon menu tout comme dans le reste de la carte, j'ai souhaité une cuisine de terroir qui mette en valeur le produit. C'est une cuisine de fraîcheur, de parfums. Un style qui n'est pas très développé en Argentine, mais qui semble plaire. L'oeuf à basse température, l'agneau confit et le poisson à la parrilla figurent parmi les plats qui marchent le mieux", confie Mauro Colagreco. La carte comprend également une sélection de vins originaux - notamment quelques étiquettes biodynamiques - faite par le sommelier Rodrigo Calderon, et des cocktails imaginés par une star du shaker, Frederico Cuco.
Farandole de projets
Primé par le magazine argentin de référence Cuisine & Vins comme le restaurant révélation 2011, Unik s'inscrit dans une vaste liste de projets signés Marcelo Joulia. En 2006, l'architecte avait ouvert l'Unico avec son ami photographe, Enrique Zanoni, dans le XIe arrondissement de Paris. Relookée aux couleurs des années 1970, cette ancienne boucherie est devenue le rendez-vous des amateurs de viandes argentines. "À l'Unico, tout sauf les légumes est importé d'Argentine : la viande, le vin, le chef, les couteaux, et même le charbon de bois", glisse Marcelo Joulia. Juste en face, l'épicerie fine et quincaillerie El Galpon vient compléter le dispositif.
En mai prochain, l'architecte finalisera deux autres concepts, l'un en Argentine, l'autre en Chine. À Buenos Aires, il compte lancer "l'hôtel de demain" : "Le rez-de-chaussée abritera La Confiteria, un lieu de vie qui sera à la fois une cafeteria, un restaurant et un bistrot. Je dessinerai les gâteaux, on organisera des brunches avec DJ… Les étages abriteront 32 chambres." À Shanghai, Marcelo Joulia proposera sur 1 300 m² Unico, "un bar à tapas sud-américains réinventés" ainsi qu'un restaurant haut de gamme, Colagreco. L'architecte restaurateur ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. "La gastronomie et tous les produits gourmets représentent un énorme potentiel en Amérique du Sud. J'ai la volonté de créer d'autres concepts dans des pays en pleine émergence comme le Brésil ou la Colombie", annonce-t-il. Des projets gourmands à suivre de près.
Publié par Violaine BRISSART
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