Finies les hordes de candidats qui foncent vers leur poste de travail lors de la première émission en priant pour faire partie des heureux élus. La saison 4 a opté pour le modèle The Voice. Les sélections se sont déroulées en amont et l'émission démarre avec 18 candidats (9 filles, 9 garçons), des cuisiniers amateurs dont le niveau est très honorable selon les membres du jury. « La production nous a fait un beau cadeau, déclare Yves Camdeborde. En commençant à 18, nous avons pu être plus à l'écoute et plus proches d'eux et de leurs besoins techniques. La transmission du savoir est essentielle ». Pour sa part, Frédéric Anton reconnaît avoir eu peur au début : « J'aimais bien les sélections des années précédentes. On avait le temps de repérer les bons éléments. Cette année, face aux 18 candidats qu'on n'avait jamais vus, ça changeait tout. Il fallait les évaluer en quelques minutes. On s'est vite aperçu qu'ils étaient très bons ». « Ce qui n'empêche pas de répéter que la cuisine est un métier. Nous les avons soutenus dans cet apprentissage, mais en sortant de l'émission, ils vont devoir reprendre les bases », insiste le chef 3 étoiles du Pré Catelan pour bien remettre les choses à leur place.
20.000 candidatures pour 18 places
Comment la production a-t-elle déniché et choisi ces 18 prétendants au titre de Masterchef ? Plus de 20.000 candidatures ont été enregistrées sur le site internet du programme diffusé sur TF1. Un quizz et des entretiens téléphoniques ont permis d'en conserver entre 200 et 300 convoqués dans cinq villes (Paris, Lille, Bordeaux, Marseille et Lyon). Cette fois, ils devaient présenter à un jury de professionnels leur plat signature assemblé sur place et répondre à un test de culture générale. 50 candidats par ville ont gagné leur billet pour la dernière phase d'élimination : 250 cuisiniers amateurs réunis à Paris pour réaliser cette fois sur place l'intégralité de leur plat. 18 d'entre eux (16 Français, 1 Belge et 1 Suisse) ont gagné leur passage devant les caméras.
L'aventure ne faisait que commencer. 14 semaines de tournage intensives avec les traditionnels « test sous pression » ou la « boîte mystère », mais aussi de nouvelles mécaniques d'épreuves promet la production qui ne souhaite pas donner de détails mais évoque un dîner de mariage ou encore le défi d'imaginer un plat gastronomique avec une tranche de jambon. Côté invités à séduire, il y aura l'équipe de France de football ou encore les jurés de The Voice. Quant aux lieux choisis pour cuisiner et pour pimenter les épreuves, la Guadeloupe et la Thaïlande ont offert de belles opportunités. « L'Asie est un voyage initiatique pour les cuisiniers qui découvrent des cuisines millénaires comme la nôtre. La compréhension de la cuisine en est bouleversée et c'est bien aussi pour les téléspectateurs », dit Sébastien Demorand.
Le 20 septembre, vous pourrez découvrir le premier épisode. Les 18 candidats cuisinent à Rungis. Ils doivent choisir les produits qui racontent leur région et prouver à Frédéric Anton, Yves Camdeborde, Amandine Chaignot et Sébastien Demorand qu'ils méritent leur place dans l'Atelier Masterchef. Sauf qu'il n'y a que 17 places. Quant au vainqueur de l'édition 2013, qui sera connu en décembre, il peut compter sur le fameux chèque de 100.000 euros, assorti de six mois de formation dans une école de cuisine et sur la publication de son propre livre de recettes.
Publié par Nadine LEMOINE
lundi 2 septembre 2013