"On ne va pas tout transformer d'emblée", prévient Michel Rostang. Prudent, soucieux de ne pas déstabiliser les équipes en place – "il faut d'abord nous faire accepter et apprécier par la centaine d'employés" -, il veut "modifier petit à petit" la carte du restaurant avec, en ligne de mire, "la mise en avant des produits de la région Rhône-Alpes". Puis, par la suite, "ceux de Paris jusqu'à Menton". La palette est vaste. Et ce d'autant que le chef étoilé souhaite aussi revisiter la carte du bar. Bar qui va faire l'objet d'une vague de travaux d'ici à la fin 2018. "Une fois le coup de fraîcheur donné à cet espace, nous proposerons une nouvelle carte de snacking", confie-t-il. Car il ne perd pas de vue que le voyageur doit pourvoir se restaurer "à n'importe quelle heure".
D'ores et déjà, la Maison Rostang marque le Train Bleu de son empreinte avec l'arrivée de la Volaille de Bresse AOP à la crème d'estragon frais, à la carte dès ce mois d'octobre. Suivront plus tard des poissons de lac et le Gratin dauphinois revu par Michel Rostang, lui-même Dauphinois pure souche. Que les habitués se rassurent, pas question pour autant de dénaturer le passé du restaurant. Le chef étoilé tient à maintenir les grands classiques du lieu, à l'instar du Gigot d'agneau de nos régions servi à la voiture de tranche, "plat phare du Train Bleu". Enfin, Michel Rostang qui rechigne lui-même à porter ses valises pour grimper jusqu'au restaurant, promet l'arrivée prochaine de grooms "qui aideront les clients à monter leurs bagages".
Publié par Anne EVEILLARD
jeudi 27 septembre 2018