Après
les burgers et les bagels, voici que le muffin fait son entrée en restauration
rapide. "J'avais envie de retrouver ces petits pains ronds et moelleux que j'avais
appréciés lors de petits déjeuners et de brunchs en Angleterre et aux
États-Unis. Mais en France, on n'en trouve qu'au supermarché, et ils sont sans
comparaison", raconte Delphine Soutoul, à l'origine de Muffin
Corner. Cette passionnée de cuisine a abandonné son métier de psychologue pour
lancer un concept inédit à Paris IXe.
Le 'fast-good' sert l'English muffin à toutes les sauces. Le menu comporte une dizaine de sandwichs aux saveurs d'ailleurs : mexicain, poulet curry ou kebab, houmous… "L'approche pluriculturelle allait de soi pour un pain qui est connu à l'internationa", estime l'autodidacte. Sans oublier des muffins sucrés (Nutella, crème de spéculoos, miel, confiture…), et une demi-douzaine de salades, dont la composition varie au gré du marché. "Dans toute ma démarche, j'ai voulu privilégier la qualité des produits", poursuit-elle. Les pains, fournis chaque matin par Joël Defives, meilleur ouvrier de France dans la catégorie boulangerie en 2004, jonglent entre les ingrédients les plus variés (complet aux graines, gratiné au fromage, curcuma, échalotes...). Les farines sont bio, les ingrédients frais, les sauces faites maison…
Quinze mois après l'ouverture, Muffin Corner enregistre un ticket moyen autour de 11 € et accueille une clientèle fidèle. "Certains viennent même tous les jours !", se félicite Delphine Soutoul.
À ne pas confondre avec les muffins aux myrtilles
Pourtant, les débuts n'ont pas été si faciles. "Ça a été compliqué de faire accepter le produit. Les gens rentraient par curiosité quand ils voyaient tous ces petits pains en vitrine, et une fois qu'ils y avaient goûté, ils en étaient satisfaits. Mais sinon, il y avait une petite confusion dans les esprits avec les muffins aux myrtilles, et donc une certaine appréhension à franchir le pas", se souvient-elle. Le déjeuner représentant 90 % des ventes dans ce quartier de bureaux, l'offre matinale a également été stoppée. "Je propose uniquement les petits déjeuners sur commande en entreprise", précise-t-elle. En revanche, la création d'une seconde enseigne pouvant présenter une offre élargie, avec petit déjeuner et brunch à la carte, constitue la prochaine étape. Avant - pourquoi pas ?- d'exporter le concept…
#DelphineSoutoul# #JoëlDefives# #MuffinCorner# #Paris# MOF
Le 'fast-good' sert l'English muffin à toutes les sauces. Le menu comporte une dizaine de sandwichs aux saveurs d'ailleurs : mexicain, poulet curry ou kebab, houmous… "L'approche pluriculturelle allait de soi pour un pain qui est connu à l'internationa", estime l'autodidacte. Sans oublier des muffins sucrés (Nutella, crème de spéculoos, miel, confiture…), et une demi-douzaine de salades, dont la composition varie au gré du marché. "Dans toute ma démarche, j'ai voulu privilégier la qualité des produits", poursuit-elle. Les pains, fournis chaque matin par Joël Defives, meilleur ouvrier de France dans la catégorie boulangerie en 2004, jonglent entre les ingrédients les plus variés (complet aux graines, gratiné au fromage, curcuma, échalotes...). Les farines sont bio, les ingrédients frais, les sauces faites maison…
Quinze mois après l'ouverture, Muffin Corner enregistre un ticket moyen autour de 11 € et accueille une clientèle fidèle. "Certains viennent même tous les jours !", se félicite Delphine Soutoul.
À ne pas confondre avec les muffins aux myrtilles
Pourtant, les débuts n'ont pas été si faciles. "Ça a été compliqué de faire accepter le produit. Les gens rentraient par curiosité quand ils voyaient tous ces petits pains en vitrine, et une fois qu'ils y avaient goûté, ils en étaient satisfaits. Mais sinon, il y avait une petite confusion dans les esprits avec les muffins aux myrtilles, et donc une certaine appréhension à franchir le pas", se souvient-elle. Le déjeuner représentant 90 % des ventes dans ce quartier de bureaux, l'offre matinale a également été stoppée. "Je propose uniquement les petits déjeuners sur commande en entreprise", précise-t-elle. En revanche, la création d'une seconde enseigne pouvant présenter une offre élargie, avec petit déjeuner et brunch à la carte, constitue la prochaine étape. Avant - pourquoi pas ?- d'exporter le concept…
Publié par Violaine BRISSART
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