On en apprend toujours beaucoup en regardant ce qui se fait chez les autres. À l'étranger, cette semaine, ce fut une moisson d'idées baroques, insolites voire hilarantes. Dans le journal chinois Qianjiang Evening Post, on lit que le restaurant Trendy Shrimp, à Hangzhou, a dû retirer d'urgence sa publicité devant le tollé général qu'elle avait provoqué. Celle-ci promettait des réductions aux femmes en fonction de la taille de leur poitrine. Plus la taille du bonnet est grande, plus l'addition s'allège. Pour le patron, qui a vu ses ventes grimper de 20 % dès le début de cette promotion, les réactions outrées sont incompréhensibles.
En Australie, ce sont les hommes qui payent 18 % de plus que les femmes. Pourquoi ? Parce qu'au pays des kangourous, ce pourcentage représente l'écart de salaires entre les deux sexes. Là encore, les deux propriétaires du restaurant végétarien Handsome Her de Melbourne n'en reviennent pas du buzz suscité par leur initiative et du nombre d'hommes qui se pressent chez elles pour payer 'the man tax'. Si jamais un restaurateur français voulait suivre le mouvement, qu'il sache que chez nous, selon l'Observatoire des inégalités, l'écart salarial est de 12,8 %.
Un coup de chapeau à nos amis belges pour finir. "Le jour où ils ouvrent un Burger King à Namur, j'offre une tournée ! Retenez bien mes paroles!", écrivait le jeune Kevin sur Twitter, en avril dernier. Pas de chance pour l'internaute, l'ouverture est prévue pour le 22 août. Et Burger King n'a pas manqué l'occasion de lui faire un clin d'oeil en affichant son tweet en grand sur la façade du restaurant avec ce commentaire : "@kevindrmoulin T'es toujours là ?" Des internautes réclament leur dû avec humour. Sur les réseaux sociaux, l'ouverture du Burger King de Namur fait parler d'elle et, en matière de coût, ce n'est pas la ruine. Bien joué.