Hausse des cas de Covid-19 : les professionnels en ont ras-le-bol d'être montrés du doigt

Vaucluse Dans le Vaucluse, les dirigeants syndicaux ont diffusé une tribune dans laquelle ils refusent cette stigmatisation.

Publié le 22 septembre 2020 à 18:22

Patrice Mounier, président de l’Umih 84 et les membres du conseil d’administration, veulent faire partager leur ras-le-bol : « ce n’est pas dans les cafés et les restaurants que l’on peut attraper le Covid-19 » déclarent-ils dans une tribune destinée à rétablir un peu de sagesse. Où sont les études qui permettraient de l'affirmer, s'interrogent nos professionnels ?  Dans le Vaucluse, l’organisation  a bataillée dure pour que le protocole sanitaire soit parfaitement respecté par les adhérents mais constate avec amertume : « ce ne sont pas les transports en commun ou les centres commerciaux qui sont montrés du doigt » mais bien « les cafés et les restaurants ». Les dirigeants syndicaux s’énervent. « C’est parti d’un arrêté dans les Bouches-Rhône » imposant la fermeture à 23 heures « sous prétexte qu’il y a trop de monde dans les cafés et les restaurants, trop de musique, trop de danse et qu’aucune mesure sanitaire n’est respectée. Comment peut-on dire cela alors que tout le monde sait que c’est dans les fêtes sauvages ou privées que les jeunes ou moins jeunes se rassemblent et peuvent être responsables de ce retour fulgurant du virus ». Dans le Vaucluse, un nouvel arrêté préfectoral a été pris, ramenant l’heure de fermeture aux horaires d’hiver. « Un moindre mal » selon le syndicat qui demande que les personnes ou établissements qui ne respectent pas les mesures sanitaires soient sanctionnées « vite et fort » et que les pouvoirs publics se tiennent davantage au courant des fêtes sauvages dont les invitations circulent sur les réseaux sociaux, pour verbaliser les contrevenants et interdire ces événements. Patrice Mounier est d’autant plus inquiet pour ses troupes que septembre fonctionne au ralenti. « La mise en zone rouge du département a provoqué l’annulation de tous les mariages qui avaient été reportés, mettant les traiteurs à l’arrêt. Ce que l’on sait moins, c’est que des entreprises vauclusiennes déconseillent de déjeuner le midi au restaurant ». La tribune se termine sur cette conviction  : « Nous ne sommes pas les responsables de la mise en zone rouge du Vaucluse. Nous faisons le maximum pour suivre les mesures sanitaires pour nous protéger, pour protéger nos employés et pour protéger nos clients !

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