À l’heure où l’ensemble de la profession est confrontée à des problématiques de recrutement et de fidélisation de son personnel, le bien-être humain s’impose comme un enjeu majeur pour l’hôtellerie-restauration. Et il le sera de plus en plus fortement dans les années prochaines. Pour rappel, il manquerait aujourd’hui plus de 500 000 personnes dans le secteur. De nombreux employés ont quitté la profession suite aux confinements successifs imposés par le Covid. “Si les professionnels ont déjà fait beaucoup d’effort en augmentant les salaires de leur personnel, il faut aller encore plus loin et réfléchir à de nouvelles solutions pour rendre le métier plus attractif et convaincre ceux qui sont partis de revenir. Et cela passe forcément par le bien-être des collaborateurs”, assure Frédéric Loeb, expert en tendances de la restauration.
Une réflexion lancée
Plusieurs pistes de réflexion sont étudiées : management plus horizontal et participatif (très recherché par la nouvelle génération de salariés), horaires réaménagés pour un meilleur équilibre entre vie familiale et professionnelle (fin des coupures dans la journée, fermeture des restaurants les week-ends…), process de production optimisé grâce aux nouvelles technologies pour rendre le travail accessible à tous (notamment pour les personnes en situation de handicap…), tâches ingrates uniquement réalisées par des machines ou encore mise en place de nouveaux process de services nécessitant moins de main-d’œuvre. Autant de propositions pour améliorer les conditions de travail des salariés de l’hôtellerie-restauration.
Publié par Stéphanie Pioud