L’an dernier, plus des deux tiers des mariages ont dû être reportés, les acteurs du secteur enregistrant une chute de plus de 70% de chiffre d’affaires. En 2021, l’absence de visibilité fait craindre le pire. « Il y a urgence à agir, car les mariages prévus ce printemps commencent déjà à être reportés ou annulés, entraînant des conflits juridiques et économiques entre les organisateurs et les prestataires. Avec au final, de très lourdes conséquences financière : si le Fonds de solidarité actuel permet de couvrir les charges fixes des professionnels, il sera insuffisant pour rembourser les acomptes » affirment les quatre associations UPSE (Union des prestataires solidaires de l’événementiel), La Demeure Historique (qui regroupe plus de 3 000 sites, manoirs, châteaux, hôtels particuliers), L’Assocem (qui représente les organisateurs de mariage) et le Sydhev (Syndicat professionnel des hébergeurs d’événements). Celles-ci avaient déjà travaillé ensemble à l’élaboration d’un protocole sanitaire en 2020 et une nouvelle mouture actualisée vient d’être envoyée au Gouvernement. « La pire des solutions serait de ne rien faire. Alors que les lieux de réception, prestataires et organisateurs sont prêts à se porter ‘Référent risque sanitaire’, il est notamment important d’éviter toutes les décisions qui conduiraient à l’explosion des rassemblements sauvages ». Les organisations attendent aujourd’hui de l’Exécutif un « cadre juridique clair sur ce qui est autorisé et proscrit à minima sur les 4 prochains mois ». Et pour prouver l’efficacité et la fiabilité du protocole sanitaire proposée, elle sollicite des pouvoirs publics l’organisation d’un mariage test. « Notre secteur ne survivra pas à une nouvelle saison blanche ».
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