Que faire face à un client violent ?

Paris

Publié le 17 février 2017 à 12:46
Mardi 14 février, vers 22h30 selon le Parisien, une camionnette a foncé délibérément dans la devanture du café-bar, Le Petit Marquis, à Paris, situé rue de Rome dans le XVIIème.  Au volant, un ancien client suffisamment violent pour avoir brisé une vitrine de l'établissement. Le gérant lui avait depuis interdit de revenir. Mais l'homme, souvent alcoolisé relate notre confrère, menaçait régulièrement depuis le débitant de boissons. Que peut-on faire face à des clients agressifs, provocateurs, belliqueux, qui s'estiment tout permis ?  « En aucun cas vouloir gérer soi-même, même si au début, commencer par calmer le jeu est logique. Mais dès que ça prend des proportions, il faut appeler la police » répond catégoriquement Laurent Lutse, président de la branche Café, brasserie et monde de la nuit de l'Umih. En remontant quelques années en arrière ce message aurait surpris. « C'est vrai » reconnaît Laurent Lutse, les patrons de bar avaient peur d'appeler la police. Il valait mieux régler les choses soi-même ». Mais l'époque a changé. « On est dans un processus inverse. Il faut appeler la police, déposer une main courante avant que ça dégénère. Et si la police ne réagit pas ou estime que ce n'est pas son problème, il faut nous prévenir à l'Umih car nous travaillons avec le ministère de l'intérieur à une meilleure sécurité. » Les attentats ont été un élément déclencheur d'une nouvelle mentalité. « Les professionnels sont au contact du public. Ils peuvent assister à des comportements curieux. Je vous rappelle que c'est grâce à une brasserie qu'un attentat contre Notre-Dame a pu être déjoué. Ils ont vu quelque chose de bizarre et ils ont prévenu. » Dans le cas du bistrotier parisien, quand bien même il ne s'agit pas de risque d'attentat, il y aurait pu y avoir un drame. Un blessé léger est toutefois à déplorer. « Nous allons, confie le responsable syndical, créer des Commissions départementales sur la sécurité des personnes » qui réuniront tous les acteurs, que ce soient les adhérents de l'Umih, les forces de l'ordre, etc. "C'est une évolution de la société".

Publié par Sylvie SOUBES



Commentaires
Photo
Agopig KLEIN

vendredi 17 février 2017

Si l'on appelle la police pour un client violent sous l'emprise de l'alcool, nous risquons des sanctions en tant que débitants de boissons !

Signaler un contenu illicite

Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Chef de rang H/F

75 - PARIS 18

Pour son ouverture prochaine, le bistrot Caboulot situé dans le 18e cherche un(e) chef(fe) de rang. Vous êtes motivé(e) et souriant(e), rejoignez nous. Disponibilité soirée et WE. 2 coupures semaine et 2 j de repos consécutifs. Salaire net de 1800€. Envoyez votre CV à contact@caboulot18.com.

Posté le 23 novembre 2024

Technicien (Agent, Ouvrier) de maintenance H/F

75 - Paris

BLOOM HOUSE vous propose de venir vivre une superbe aventure et recherche des personnes pour faire vivre l’esprit BLOOM. Dans un cadre verdoyant, ensoleillé, foisonnant et chic, le BLOOM HOUSE est un hôtel**** flambant neuf de 90 chambres aux lignes chaleureuses, aux tons chauds et lumin

Posté le 23 novembre 2024

Chef de cuisine H/F

83 - LE BEAUSSET

Restaurant bistronomique 60 places assises. ch. CHEF DE CUISINE (H/F), 43h hebdomadaire avec badgeuse / pointeuse Emploi du temps et salaire à peaufiner selon profil ( entre 3000€ net et 3500€ net). (repos possible: Dimanche soir +Lundi + 1 jour supplémentaire de repos au choix Mercredi ou Jeudi

Posté le 23 novembre 2024