«Cette déclaration fait suite à une précédente, du même genre, fin janvier, et ne constitue donc pas, en soi, une surprise. Nous rappelons pour notre part ce que les représentants des restaurateurs ont déjà eu l'occasion d'exprimer en mars dernier, à savoir :
- que la restauration joue un rôle essentiel dans le maillage géographique et l'animation des territoires, notamment dans les zones les moins dynamiques,
- que ce secteur de la restauration est, avec 600.000 salariés, le 5ème secteur d'activités de notre pays en terme d'emplois,
- que la restauration joue un rôle très important en matière d'intégration sociale en permettant l'embauche de milliers de jeunes peu qualifiés,
- et enfin que le taux de TVA de 7% est une des conditions essentielles à la pérennité d'un secteur d'activité, à un moment ou la crise économique se fait dangereusement sentir, et ou les hausses des coûts des matières premières hypothèquent gravement la trésorerie des entreprises. Nous rappelons que la baisse de la TVA à représenté une «bouffée d'oxygène» pour les restaurateurs indépendants sans laquelle nous aurions du enregistrer un nombre important de défaillance d'entreprises. M. François Hollande ne peut pas nous faire le reproche de ne pas avoir joué le jeu depuis la baisse de la TVA et tous les observateurs sérieux s'accordent à reconnaître que nous avons respecté la plupart des engagements que nous avons pris lors du Contrat d'Avenir, notamment en matière de création d'emplois ou d'avancées importantes sur le plan social (augmentation de la grille des salaires, octroi de 2 jours fériés supplémentaires, création d'une nouvelle mutuelle frais de santé, etc) En ce qui nous concerne, à la CPIH, nous sommes à la disposition de M. Hollande, s'il venait à être élu dimanche 6 mai, pour le rencontrer afin de lui exposer clairement la situation et ce, avant toute décision de sa part qui pourrait se révéler catastrophique pour une activité qui contribue à l'essor de l'industrie du tourisme. »