Des chiffres d'affaires en chute
Qu'ils se situent sur les côtes, à la montagne ou encore à la campagne, les cafetiers et restaurateurs constatent, selon les établissements, une stagnation ou une baisse de leur chiffre d'affaires dans une fourchette allant de -2% dans les zones qui résistent, à -10% dans les aires privilégiées par les vacanciers français qui ont, à l'évidence, des budgets très contraints. Pour le groupement, la capitale mondiale du tourisme connait, elle, un été particulièrement morose. Tous les professionnels du secteur pointent une baisse de leur chiffre d'affaires affirme le groupement. Les hôteliers constatent une érosion de -2 à -5% avec notamment une défection de la clientèle familiale. Les restaurateurs subissent les conséquences de la crise avec des tickets moyens en baisse. Quant aux cafetiers, malgré les beaux jours de juillet et d'août, ils déplorent un manque à gagner souvent supérieur à -10 %. Situation critique donc pour la ville des lumières devenue, en quelques années, le terrain de prédilection d'Airbnb qui menace désormais clairement ce pan stratégique de l'économie parisienne. »