Saison estivale 2015 low-cost selon le GNI

Le Groupement national des indépendants parle d'une saison estivale 2015 "low-cost", dénonçant notamment « la concurrence des plateformes d'intermédiation entre particuliers qui tire les prix vers le bas ».

Publié le 01 septembre 2015 à 18:33
« Dans leur grande majorité les hôteliers constatent un taux d'occupation en hausse par rapport à 2014 mais ressentent les effets de la crise sur les prix, tirés à la baisse. Mais surtout ces professionnels notent une évolution inquiétante quant à la fréquentation des cafés et restaurants paradoxalement concurrencés par l'explosion de l'hébergement de type Airbnb qui modifie les pratiques de consommation en vacances, en favorisant les repas pris à domicile. Les premiers chiffres de fréquentation communiqués pas les adhérents du GNI tendent à attester que l'année 2015 sera meilleure que 2014. Favorisés par une météo clémente, les taux d'occupation semblent dépasser les 70% dans les zones côtières et les 60% dans les zones de montagne et de lacs, retrouvant ainsi leurs niveaux de 2012 et 2013. Toutefois, à taux d'occupation comparable, les hôteliers estiment subir, selon leur implantation, une érosion entre 2 et 5% de leurs marges. Seules exceptions dans ce tableau mitigé : l'hôtellerie de plein air enregistrerait une hausse notable de son activité et, à l'inverse, la Corse a subi une importante baisse de fréquentation.

Des chiffres d'affaires en chute

Qu'ils se situent sur les côtes, à la montagne ou encore à la campagne, les cafetiers et restaurateurs constatent, selon les établissements, une stagnation ou une baisse de leur chiffre d'affaires dans une fourchette allant de -2% dans les zones qui résistent, à -10% dans les aires privilégiées par les vacanciers français qui ont, à l'évidence, des budgets très contraints. Pour le groupement, la capitale mondiale du tourisme connait, elle, un été particulièrement morose. Tous les professionnels du secteur pointent une baisse de leur chiffre d'affaires affirme le groupement. Les hôteliers constatent une érosion de -2 à -5% avec notamment une défection de la clientèle familiale. Les restaurateurs subissent les conséquences de la crise avec des tickets moyens en baisse. Quant aux cafetiers, malgré les beaux jours de juillet et d'août, ils déplorent un manque à gagner souvent supérieur à -10 %. Situation critique donc pour la ville des lumières devenue, en quelques années, le terrain de prédilection d'Airbnb qui menace désormais clairement ce pan stratégique de l'économie parisienne. »


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