L'Hôtellerie Restauration : Quelle stratégie avez-vous adoptée, au sein de Best Western France, à l’issue du premier confinement ?
Olivier Cohn : Nous avons rouvert les hôtels assez vite, dès le mois de mai pour certains. En août, notre chiffre d’affaires n’a chuté que de 20 % par rapport à 2019 : au regard du contexte, c’était plutôt une bonne nouvelle. En revanche, douche froide en septembre, avec des taux d’occupation en berne, en particulier dans les grandes villes où nous sommes très présents.
Comment appréhendez-vous ce nouveau confinement ?
Actuellement, sur nos 300 établissements, 75 sont fermés, notamment à Paris et en Île-de-France. La recommandation que nous faisons à notre réseau est de patienter une à deux semaines, là où c'est possible, pour voir comment évolue le flux sur le marché corporate.
Comment vous projetez-vous dans les mois à venir ?
Pour l’heure, nous sommes dans l’accompagnement de notre réseau. Si beaucoup d’hôteliers ont envie de combattre, d’autres sont inquiets. Nous leur proposons notamment des formations, du conseil et nous travaillons sur des plans de relance. Quant à la partie développement, elle reste très dynamique. Nous avons beaucoup de demandes d’hôteliers qui souhaitent adhérer à Best Western, parce qu’ils ne veulent plus être seuls ou parce qu’ils veulent changer d’enseigne.
Publié par Anne EVEILLARD