Supertripper se veut facile d'utilisation pour les clients comme pour les hôteliers. "Nous proposons un système souple aux hôteliers, puisque nous ne leur imposons pas d'allotement en continu. Nous négocions un tarif fixe selon la période de leur choix, pour qu'ils puissent optimiser leur taux d'occupation et nous sommes rémunérés à hauteur de 15 % de commission, poursuit Maxime Pialat. Par ailleurs, les hôteliers reçoivent les coordonnées des clients et une carte virtuelle leur permet de débiter le montant de la réservation lorsqu'ils le souhaitent."
Ce nouveau canal de distribution a séduit Clément Lorentz, cluster revenue manager pour la Centrale de prestations hôtelières qui a notamment en gestion les hôtels Smartlodge. "C'est une alternative face à Airbnb qui crée un bouleversement, surtout dans l'hôtellerie lyonnaise et parisienne. Cela offre aux clients la possibilité de s'abonner et d'anticiper les frais de voyages, avec des coûts intermédiaires entre Airbnb et l'hôtellerie traditionnelle, explique-t-il. Les réservations Supertripper étant majoritairement en dernière minute, cela nous permet d'augmenter nos taux d'occupation. D'autant que nous conservons une marge, puisque le tarif est pour la chambre sèche. Le petit déjeuner, le spa, les consommations au bar ne sont pas incluses dans le tarif, ce qui nous permet de maximiser la contribution globale. Enfin, par rapport à un site comme Groupon qui ne renvoie pas une image positive pour l'hôtellerie haut de gamme, ici, l'offre est segmentée en trois gammes, ce qui préserve l'image de nos hôtels."
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE
mardi 17 janvier 2017