France Boissons possède une gamme de plus de 3 000 références de vins. Le prix le plus élevé, un premier cru bordelais, se chiffre à 3 000 €. "Nous travaillons avec des fournisseurs de toutes tailles, certains peuvent distribuer des cuvées à fort volume partout en France, et d’autres, de manière un peu plus discrète et locale", explique Marie Durillon, responsable de la catégorie vin chez France Boissons.
Aujourd’hui, il devient indispensable d’avoir une carte de vins variée, proposant notamment des vins écoresponsables. Il y a une vraie demande de la part des consommateurs. Et lorsque le restaurateur a sélectionné son vin, il faut aussi savoir en parler avec pédagogie.
Trois principales tendances remarquées
Le vin au verre est la première tendance observée. France Boissons encourage ses clients à proposer deux tailles de verre, un petit et un plus grand, tout dépend de l’heure de la journée.
Avant, la consommation au verre était synonyme de restriction, pour ne pas prendre une bouteille entière. Aujourd’hui, l’offre se démocratise et les restaurateurs font un réel effort pour avoir une vraie carte des vins au verre. Du coup, le client va utiliser cette carte pour goûter différents vins et donc satisfaire sa curiosité. Chose qu’il est plus difficile de faire avec une bouteille.
Autre tendance des consommateurs curieux et avides d’expérience, l’envie de déguster de nouvelles saveurs. France Boissons propose à cette occasion ses petites pépites, des appellations que l’on voit un peu moins. Un exemple avec la Maison Cazes et sa cuvée Les Clos de Paulilles 2018, AOP Collioure, à 8,50 €. Un prix raisonnable.
Enfin, tout se joue également sur l’accompagnement. France Boissons conseille aux restaurateurs d’ajouter une petite phrase sous chaque vin pour le décrire et savoir avec quoi le déguster.
Un exemple avec l’AOP puligny-montrachet du Domaine Bouzereau-Gruère qui se marie très bien avec un comté. L’AOP pomerol Château Petit-Village peut se déguster avec des spéculoos.
Publié par Célia RIGON