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Élections présidentielles, implantation de la Cité de la gastronomie et du vin à Dijon, classement des climats de Bourgogne au patrimoine
mondial de l'Unesco, Cité du vin à Beaune, déménagement de
l'instance départementale... C'est dans ce contexte de forte actualité
nationale et locale que l'assemblée générale de l'Umih 21 s'est déroulée, le 15 mai. Plus de 70 adhérents
ont assisté à cette réunion scindée en deux temps forts : des discours aux
portées très offensives, puis des ateliers pratiques aux visées informatives et
pédago-commerciales. Le contexte économique est tendu en région Bourgogne-Franche-Comté,
celle-ci se plaçant "à la 11e place sur 13 régions
métropolitaines", a rappelé Patrick Jacquier, président de l'Umih 21. Le département
de la Côte d'Or affiche des
chiffres plutôt alarmants, avec 25 000 nuitées de moins en 2016 (- 1 %).
"Le
local ne suffit plus à nous faire vivre, a analysé Stéphane
Derbord, président des restaurateurs. La richesse de demain c'est le tourisme
national et international." Or, les nouvelles économies (Airbnb,
chambres d'hôtes...), et la complexification législative plombent l'activité. Roland Héguy, président confédéral de l'Umih,
a fulminé : "50 normes supplémentaires pour 2016 dans notre métier et on nous
parle de simplification !"
Aux grands maux, la solution: consultation
Reste des leviers à actionner : "Capter un maximum de flux touristique", a souligné Stéphane Derbord, véritables "atouts" selon Gilbert Febvay président des cafetiers et du monde de la nuit. "Être sur le devant de la scène, inventifs et avoir une résonance politique", a insisté Roland Héguy. Point sur lequel l'a rejoint Lionnel Petitcolas, vice-président de l'Umih 21 et président des hôteliers indépendants, qui a appelé de ses voeux que la nouvelle présidence "fasse du tourisme une cause d'État". Patrick Jacquier a démontré que le syndicat restait encore trop souvent le sur le banc de touche. Pour exemple, certains dossiers développés en Côte d'Or - comme Dijon métropole -, pour lequel l'Umih 21 n'a pas été consulté. "L'avenir de nos territoires ne se fera pas sans nous, a insisté Patrick Jacquier. Nous sommes un vecteur d'innovations et avons l'ambition en tant qu'acteur naturel d'être reconnu comme indispensable à la croissance du tourisme."
Aux grands maux, la solution: consultation
Reste des leviers à actionner : "Capter un maximum de flux touristique", a souligné Stéphane Derbord, véritables "atouts" selon Gilbert Febvay président des cafetiers et du monde de la nuit. "Être sur le devant de la scène, inventifs et avoir une résonance politique", a insisté Roland Héguy. Point sur lequel l'a rejoint Lionnel Petitcolas, vice-président de l'Umih 21 et président des hôteliers indépendants, qui a appelé de ses voeux que la nouvelle présidence "fasse du tourisme une cause d'État". Patrick Jacquier a démontré que le syndicat restait encore trop souvent le sur le banc de touche. Pour exemple, certains dossiers développés en Côte d'Or - comme Dijon métropole -, pour lequel l'Umih 21 n'a pas été consulté. "L'avenir de nos territoires ne se fera pas sans nous, a insisté Patrick Jacquier. Nous sommes un vecteur d'innovations et avons l'ambition en tant qu'acteur naturel d'être reconnu comme indispensable à la croissance du tourisme."
Publié par Myriam HENRY
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