TVA, paracommercialisme, baisse du nombre d'apprentis : les motifs d'inquiétude ne manquent pas pour l'Umih 28 qui vient de tenir son assemblée générale à Luisant (28). Autant de raisons pour la présidente Chantal Maudhuit de "se mobiliser, de se défendre au sein de l'Umih qui représente bien la profession". L'une des préoccupations majeures est la baisse des inscrits au CFA de Chartres : ils étaient 277 en salle et cuisine l'an passé et 255 cette année sans compter une trentaine d'abandons. "Et pourtant, constate Véronique Gaulon, présidente de l'Umih Berry venue présenter le dispositif des Maîtres restaurateurs, 80 % de nos apprentis trouvent rapidement un travail alors que 78 % des lycéens professionnels quittent le secteur un an après leur diplôme." "Il faudrait intervenir au collège pour mieux orienter les jeunes et renforcer le rôle des conseillers d'orientation", explique Florent Doittée, coordinateur hôtellerie-restauration au CFA.
Une grande partie de la réunion était consacrée à la modernisation de la restauration. Bertrand Jallerat, président des hôteliers a présenté les avantages du prêt PMR tandis que Véronique Gaulon a appelé à la mobilisation pour le titre de Maître restaurateur. Avec 9 titulaires, l'Eure-et-Loir est "en retard" par rapport à de nombreux départements. Ce titre peut être aussi une réponse à l'amendement Siret, nouvelle législation sur la transparence "qui peut vite devenir une usine à gaz" alors que "le titre de Maître restaurateur répond déjà à cette exigence".
Mobilisation encore pour Chantal Maudhuit et Gil Eleaume, le vice-président, contre la taxe additionnelle de 0,10 % que veut imposer le conseil général d'Eure-et-Loir, mesure "discriminatoire" que l'Umih refuse.
Publié par Jean-Jacques TALPIN