Laurent Lutse, président d'Umih cafés, brasseries et établissements de nuit, participait à l'assemblée générale de l'Umih 63 - qui compte 546 adhérents -, le 11 mars dernier à Nébouzat.
"Nous avons eu 33 demandes d'adhésion depuis le début de l'année.", souligne Jean-Marie Cistrier, président de l'Umih 63, qui vient de recevoir les palmes académiques. "Les gens sentent que c'est une nécessité aujourd'hui de se regrouper." Car les problèmes se profilent à l'horizon. Les nouvelles normes d'accessibilité, applicables au 31 décembre 2014, vont générer des difficultés. "Nous avons des adhérents qui ont réalisé des travaux pour la sécurité. Et aujourd'hui, il faudrait qu'ils recommencent pour l'accessibilité. Mais leur capacité de financement n'est pas illimitée, surtout quand les banques se montrent frileuses. Heureusement, il y aura la possibilité de demander des dérogations."
"Les temps ont changé"
Sur la question de la TVA, Jean-Marie Cistrier est inquiet. "Si elle remonte à 10 %, comme il sera difficile de la répercuter sur les prix, certains courent à la catastrophe. C'est désolant, car les professionnels avaient joué le jeu : mutuelle, hausse des salaires, baisse des prix."
Sur le plan Urssaf, l'Umih a rappelé les déconvenues de certains cafetiers d'Aurillac (15) qui avaient fait travailler des membres de leur famille pendant la manifestation du Théâtre de rue. La facture est salée : 4 000 € par infraction constatée. "L'emploi de proches ne peut être qu'une solution de secours, exceptionnelle. Les temps ont changé." Mais il y a très peu d'affaires dans le département. "Les professionnels ont compris les démarches qu'il faut suivre et ils demandent conseil en cas de doute."
Publié par Pierre BOYER