Umih 81 : "Notre profession souffre"

Albi (81) Les conséquences de la crise économique et de la lutte contre le commerce illégal ont été abordées par l'assemblée générale, mardi 23 avril, en présence d'Hervé Bécam, vice-président national.

Publié le 25 avril 2013 à 12:34

"En 2012, 32 établissements du Tarn ont été mis en liquidation judiciaire. Pour ce premier trimestre, on en compte déjà 15. Notre profession souffre", a affirmé Jean-Christophe Carcenac, président départemental de l'Umih 81. "C'est le même constat dans toutes les régions. Les entreprises sont fragilisées en trésorerie. Ces difficultés s'ajoutent aux frais que les professionnels ont dû affronter pour le nouveau classement hôtelier et se mettre en conformité en matière de normes de sécurité", a souligné Hervé Bécam, vice-président national.

Plainte contre 50 chambres d'hôtes

Sur l'ensemble du Tarn, le taux d'occupation des hôtels s'élève à 50 % contre 58 % à Albi, ville qui, pourtant, depuis deux ans, bénéficie des retombées du classement au patrimoine mondial de l'Unesco. L'assemblée générale a abordé le problème du commerce illégal : chambres d'hôtes non déclarées, vente d'alcool sans autorisation, associations qui commercialisent des repas.

"On sollicite le respect de la loi. Après avoir recensé et fait constater par huissier des cas flagrants, nous allons déposer plainte, début mai, contre 50 chambres d'hôtes", a déclaré Hervé Bécam. Le vice-président national de l'Umih a critiqué la création par le Collège culinaire de France de l'appellation Restaurant de qualité. "Ce nouveau label accroît la confusion. Il y a le titre de Maître restaurateur, reconnu par l'État, qui apporte la clarté et la confiance dont les clients ont besoin."


Publié par Bernard DEGIOANNI



Commentaires
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Marieh1957

vendredi 26 avril 2013

La plainte contre les chambres d'hôtes doit être nationale, c'est une concurrence déloyale. Ils nous mangent notre pain tous les jours. Les gîtes ou chambres d'hôtes devraient être considérés comme des commerçants, ils devraient payés les mêmes impôts et taxes, TVA, que nous, professionnels qui créons des emplois, qui investissons et qui payons trop de charges. Nous assistons à un nouveau record de faillite dans notre profession. Que fait nos syndicats professionnels pour nous représenter et se battre pour de vrais sujets, comme la concurrence déloyale que nous subissons depuis des années.J'appartiens au syndicat de l'UMIH, et je suis déçu des combats qui n'aboutissent pas.Merci de me répondre.
Joel Breluzeau en Vendée
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jos12

lundi 29 avril 2013

Je me révolte aussi. J'ai une petit hotel de charme 3 étoiles dans l'Aveyron et mon principal concurrent est une chambre d'hôtes qui héberge reçoit 30 personnes tous les soirs a diner ( 5 chambres + 3 gites + 1 meublé + places de tente dans le jardin pour pelerins de st jacques...)!!!
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Marieh1957

mardi 30 avril 2013

Pouvez vous répondre à nos commentaires, ce n'est pas la peine de nous demander notre avis, si il n'y a pas de suite. MERCI DE VOS REPONSES; jOEL BRELUZEAU laubergelemarais@hotmail.com
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jpp_nice

lundi 6 mai 2013

Bonjour,

Attention à ne pas faire d'amalgame entre les chambres d'hotes qui respectent la règlementation et celles qui, comme certains hôtels ne la respectent pas et font du tort à l'ensemble des acteurs du tourisme.
Et est ce que nous ne trompons pas de problème...alourdir la règlementation coulera peut etre les chambres d'hôtes, tout comme la petite hôtellerie indépendante mais cela ne changera rien pour cette dernière, ce qui nous tue tous c'est le poids de la fiscalité, des règlementations, des charges salariales, l'absence de politique touristique dynamique, l'absence de réel soutien aux entrepreneurs de la part nos élus qui ne comprennent pas grand chose à l'entreprenariat. Mais diviser pour mieux règner est certainement plus facile que de fédérer autour de mesures constructives

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