Depuis cinq ans, les unités Patàpain sont progressivement rénovées. Celle du centre-ville de Montluçon (03) a rouvert le 25 février, après trois mois de travaux. C'est l'établissement historique de la marque, ouvert en 1987, dans une ville qui compte cinq Patàpain. Les lieux, dirigés par Clothilde Bezie, affichent désormais le nouveau concept (blanc, violet, gris, rose), qui s'applique depuis trois ans. "Nous avons la volonté de bien accueillir la clientèle tout au long de la journée, de satisfaire les petits et les grands et de mettre en avant nos trois métiers", explique Stéphane Prély, directeur général de Patàpain.
Le concept évolue, se peaufine à chaque rénovation. À Montluçon, il y a des prises USB pour recharger les téléphones portables. "J'ai vu cela aux États-Unis et j'ai trouvé que c'était une bonne idée. Nous travaillons beaucoup sur le qualitatif, c'est l'outil de travail de nos équipes." Ici, tout a été démoli et refait à neuf, pour une capacité de 100 places assises et 18 salariés. "Il faut une unité entre la boutique et les lieux de préparation."
"Notre activité se base sur le pain, le café, la restauration rapide, explique Mélina Zagonotte, responsable marketing et communication chez Patàpain. À cela nous ajoutons l'activité traiteur depuis 2011, pour les entreprises, les particuliers, avec des verrines, des mini-feuilletés, des tartes, etc. et sur commande."
Trois activités, trois zones
La boutique se divise en trois parties avec chacune son comptoir et ses caisses enregistreuses : le pain, les viennoiseries ; une zone café et pâtisseries et la restauration rapide. Cette dernière propose salades, sandwiches, fougasses, pizzas. Avec de temps à autre, un éphémère hamburger. "Mais nous n'en faisons pas régulièrement. Autrefois, nous avions une enseigne Packman, avec des burgers, mais nous avons tout arrêté à l'arrivée de McDonald's", se souvient le directeur.
Pour les produits, Patàpain annonce 180 références, en frais de préférence, "et en circuit court quand c'est possible notamment sur les produits régionaux", et tout est préparé sur place. "Nous visons trois à quatre ouvertures par an, sur le Grand Centre et le Grand Ouest. La prochaine sera à Gerzat. Les créations seront des bâtiments basse consommation", explique Stéphane Prély. Et les établissements sont tous sensibles à la gestion des déchets et à la solidarité. "Partout où c'est possible, nous donnons nos invendus à la Banque alimentaire ou au Secours Populaire. Nous restons une entreprise à taille humaine."
Publié par Pierre BOYER