- 10 h 15 : L'heure du brief avec son chef en cuisine. C'est main dans la main que tous deux élaborent les menus des prestations. Parmi leurs plats signature : les noix de Saint-Jacques poêlées à l'huile de noisette, crémeux de panais, truffe noire du Périgord et fumet de langoustines et le Filet de canette entier en cuisson longue, jus d'agrumes, écrasée de vitelotte aux amandes et mini-poire de Chine au vin épicé.
- 11 heures : Chaque prestation donne lieu à une feuille de logistique. En clair, "une longue liste du matériel nécessaire entrant dans la composition d'un événement". Verrines, couverts, assiettes en porcelaine, étuves, camions réfrigérés… Pour une réception parfaite, gare à ne rien oublier !
- 12 h 15 : Dégustation de vins. À l'aveugle, pour rester impartial. Dans la foulée, Olivier Théron appelle l'un de ses petits producteurs pour passer commande. "Trouver de nouvelles pépites, c'est passionnant, affirme t-il, expliquant au passage privilégier les vins naturels et bio. Pour cela, je travaille en direct avec les récoltants et je n'hésite pas à sillonner la France."
- 13 h 05 : Rendez-vous avec un client pour avancer sur un devis en cours. Dégustation et négociation sont au programme. Un traiteur ne doit pas avoir peur de réaliser une quinzaine de devis successifs pour coller parfaitement aux attentes.
- 14 h 30 : Le traiteur passe commande des ingrédients dont il a besoin pour faire ses plats, tout en gérant ses stocks le plus économiquement possible. L'une de ses préoccupations majeures : conserver les aliments dans les meilleures conditions, puisqu'ils sont parfois cuisinés 24 heures avant d'être dégustés.
- 17 h 15 : Déjà dix heures de labeur au compteur, et pourtant le traiteur n'a pas fini sa journée de travail. "Je pars rarement avant 20 heures", conclut-il, le sourire pourtant accroché aux lèvres. Comme lui, ils sont 6 000 traiteurs à être répertoriés en France. Tous doivent impérativement disposer de compétences en production culinaire, en logistique, en commercialisation et en événementiel. Et si possible, comme Olivier Théron, d'un soupçon de folie pour proposer une cuisine au sommet.
Publié par Mylène SACKSICK