Les feuilles commencent à tomber, les matins se font plus frais… Pas de doute, la rentrée est là. Alors que les écoles hôtelières rouvrent leurs portes, c’est une année en demi-teinte qui s’annonce. L’une des ombres qui planent sur cette rentrée est le nombre réduit d’étudiants qui franchissent les portes des écoles hôtelières, ce qui menace la survie de certaines formations et même d’établissements. La crise mondiale laisse des traces. Cependant, cette réalité ne diminue en rien la valeur et l’importance de l’éducation dans ce domaine. Est-ce qu’elle ne souligne pas plutôt la nécessité d’adapter et de repenser la manière dont nous abordons la formation ? Comment faire face aux défis écologiques en adoptant des pratiques durables sans compromettre l’excellence ? Comment créer des programmes flexibles pour s’adapter aux besoins des apprenants tout en préservant l’essence de l’art culinaire et de l’accueil ?
L’autre ombre : les différentes réformes, censées promettre un avenir meilleur aux jeunes, mais qui soulèvent bien des interrogations. Le temps nous dira si elles ont été efficaces.
Il est primordial que les écoles hôtelières, véritables guides vers des carrières, puissent continuer à vivre. Et vivre bien. Les défis sont réels.
Bonne rentrée à tous !
Publié par Romy CARRERE