Les bilans de saison se succèdent et se ressemblent peu ou prou. Avant le point prévu mardi 2 septembre par la ministre du Tourisme démissionnaire, Olivia Grégoire, ADN Tourisme vient de publier ses premières tendances de fréquentation au 18 août. Selon la fédération des offices de tourisme, la saison estivale a été “atypique, marquée par un démarrage tardif, une séquence olympique qui a particulièrement bénéficié aux territoires hôtes et un mois d’août qui s’annonce prometteur”, si la météo est favorable.
• La saison a débuté lentement, après le 15 juillet, et la fréquentation a été mitigée y compris pendant les Jeux olympiques, où seuls les territoires hôtes ont connu de fortes concentrations de visiteurs. Toutefois, les supporters se sont rendus là où se déroulaient les épreuves, et non dans les sites touristiques classiques. “Les premières tendances du mois d’août devraient permettre d’atteindre les résultats escomptés”, estime toutefois ADN Tourisme.
Au 18 août, le nombre de nuitées françaises est en baisse de 6 % par rapport à 2023 et s’élève à 290 millions. La clientèle européenne et long-courriers marque le pas avec une fréquentation stable.
• De nombreuses tendances ont été notées par les destinations, qui montrent la préoccupation constante des voyageurs pour préserver leur budget face à l’inflation.
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- Un pouvoir d’achat limité qui oblige à réaliser des arbitrages financiers, notamment sur la restauration et les activités de loisirs. A noter cette année, des demandes de paiement différé, la recherche de prix avantageux et d’hébergements à coûts modérés ou encore la négociation sur les tarifs.
- Le locatif est l’hébergement gagnant de cette saison, au détriment de l’hôtellerie.
- Pour les réservations, les achats de dernière minute sont en augmentation, tout comme la demande de souplesse pour les dates d’arrivée et de départ, alors que la durée du séjour est en baisse.
- À l’image des JO, l’événementiel dynamise la fréquentation des destinations : fêtes, festivals, Tour de France…
- L’excursionnisme et l’itinérance sont en progression.
- Un pouvoir d’achat limité qui oblige à réaliser des arbitrages financiers, notamment sur la restauration et les activités de loisirs. A noter cette année, des demandes de paiement différé, la recherche de prix avantageux et d’hébergements à coûts modérés ou encore la négociation sur les tarifs.
Stéphane Villain, président d’ADN Tourisme, se déclare toutefois confiant : “La saison n’est pas terminée et les semaines à venir, stratégiques pour nos destinations qui œuvrent à une meilleure répartition des flux touristiques tout au long de l’année, devraient offrir de belles perspectives dignes de 2023”, estime-t-il.