Si les touristes étrangers ont été moins nombreux à visiter la France cet été, les Français ont privilégié l’Hexagone et ont permis aux hôteliers de réaliser une belle saison estivale. D'après les résultats du baromètre In Extenso, le taux d’occupation affiche une hausse de 1 % environ et le prix moyen de près de 2 %, permettant ainsi au chiffre d’affaires hébergement d’enregistrer une progression globale de près de 3 % par rapport à une année 2018 pourtant record.
En données cumulées à fin août, le constat est le même, avec une progression portée principalement par les prix moyens. “Contrairement à ce que laissaient présager les conditions météorologiques mitigées d’août sur une bonne partie de la France, c’est bien ce mois qui a été le plus porteur durant la saison estivale avec un RevPAR global en hausse”, précise Philippe Gauguier, associé chez In Extenso tourisme, culture et hôtellerie.
Taux d'occupation en berne à Paris
La région parisienne en revanche, et plus précisément Paris, a eu du mal à sortir la tête hors de l’eau cet été. La capitale enregistre en effet un taux d’occupation largement en berne puisqu’il affiche un recul de plus de 2 % au mois de juillet et presque 3 % en août.
Cette baisse se retrouve sur l’ensemble des catégories, le segment luxe et palaces étant le plus touchée (- 9 % en août). Si les catégories économique et milieu de gamme parviennent à s’en sortir en augmentant leur prix moyen, ce n’est pas le cas des catégories supérieures dont le chiffre d’affaires hébergement chute inexorablement (- 10 % pour le segment luxe et palaces et 5 % pour le haut de gamme). En données cumulées à fin août, les bons niveaux de prix moyen ont permis aux établissements parisiens de voir leur RevPAR progresser, à l’exception de la catégorie luxe et palaces (- 10 %).
Le reste de l’Île-de-France s’en est mieux tiré durant la période estivale, notamment les catégories milieu de gamme et économique. Les niveaux de performances enregistrés en grande comme en petite couronne sont globalement inférieurs à ceux enregistrés à Paris.
L'activité dynamique sur la Côte d'Azur
La Côte d’Azur affiche un taux d’occupation global supérieur à 90 %, soit un niveau en hausse de près de 2 % par rapport à 2018. Comme en juillet, c’est Nice qui tire son épingle du jeu avec un taux d’occupation supérieur à 92 % et des prix moyens largement en hausse.
En données cumulées, le reste des régions françaises se porte bien avec un taux d’occupation qui progresse de 1,7 % par rapport à l’an dernier sur la même période. Les prix ont augmenté également de plus de 3 % et confirment la bonne santé de l’hôtellerie en régions.