Résultats ‘vin’
Connaissance : L’étude distingue trois grandes catégories de consommateurs : les néophytes, les amateurs et les connaisseurs. Si le cercle des Français se déclarant connaisseurs reste limité (5%), la répartition entre les amateurs et les néophytes tend à s’équilibrer : pour la première fois depuis 2011, la part des néophytes passe juste en dessous des 50%, tandis que celle des amateurs progresse (46%). La part des néophytes chez les moins de 35 ans diminue quant à elle de façon encore plus marquée : 65% des Français de moins de 35 ans se déclaraient néophytes en 2011, ils ne sont plus que 54% aujourd’hui.
Instants de consommation : En grande majorité, les Français déclarent consommer du vin dans la sphère privée (85%) mais ils aiment également en boire au restaurant (54%). En termes de préférence par couleur de vin, 84% des Français déclarent consommer du vin rouge au cours d’un repas, et 9% seulement à l’apéritif, moment davantage préféré pour le vin blanc (33%) et le vin rosé (28%). Pour autant, le blanc et le rosé sont aussi appréciés au cours du repas (respectivement à 54 et 53%). Concernant le champagne et les vins effervescents, les chiffres sont comparables : 37% des consommateurs de champagne et 40% des consommateurs de vins effervescents en boivent à l’apéritif, et un tiers d’entre eux en consomment au cours d’un repas. Quel que soit le lieu, tous s’accordent à dire que le vin est avant tout à partager en famille (60%) ou entre amis (33%). Autre fait révélateur des habitudes de consommation actuelles : la consommation de vin avec les relations professionnelles tombe à 1% pour le vin rouge, le blanc comme le rosé et 3% pour le champagne comme les effervescents.
Leur idée du vin bio : A l’achat, un Français sur deux est prêt à payer plus cher pour un vin labelisé bio. Les principales motivations à l’achat de vin bio sont : s’assurer de la qualité du vin (48%), soutenir les terroirs et les producteurs (44%), respecter l’environnement (43%) mais aussi faire attention à sa santé (35%). Les principaux freins à l’achat de vin bio sont quant à eux le prix trop élevé (47%), le fait que l’acheteur ne se sent pas concerné par la démarche bio (26%) ou tout simplement sa méconnaissance du label (17%). Plus globalement, l’étude constate la grande incompréhension des labels par le consommateur : 55% des Français ne sait pas ce qu’est un vin naturel et 84% ne sait pas ce qu’est un vin biodynamique. Cette méconnaissance est déconnectée du niveau de connaissance en vin, puisqu’elle concerne aussi bien les amateurs éclairés (79%) que les connaisseurs (60%).
Résultats spiritueux
Connaissance : 67% des sondés déclarent consommer des spiritueux tout en reconnaissant volontiers être néophytes en la matière (62%). 79% préfèrent les consommer dans la sphère privée, devant les restaurants (29%) et les bars à cocktails (20%).
Type de spiritueux : Le podium de consommation est dominé par le rhum (plébiscité par 79% des consommateurs de spiritueux). Viennent ensuite le whisky (75%) et la vodka (66%). Pour les cocktails, les Français privilégient le rhum comme base (57%) devant la vodka (38%) et le whisky (30%). Viennent ensuite la tequila (20%) et le gin (14%).
Moments de consommation : Les Français préfèrent consommer les spiritueux à l’apéritif (68%) plutôt qu’en digestif (32%), et ils sont 46% à en consommer lors des soirées contre 13% au cours d’un repas. En moyenne, les Français sont aussi nombreux à les déguster purs, avec ou sans glace (34%) plutôt qu’en cocktails (33%) mais cette répartition diffère largement selon le genre : la consommation pure remporte les suffrages de 51% des hommes contre 19% des femmes, celle en cocktail 40% pour les femmes et 27% pour les hommes. Par ailleurs, 41% des femmes et 23% des hommes déclarent ne jamais consommer de spiritueux.
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