du 30 mars 2006 |
VIE PROFESSIONNELLE |
TVA, INTERDICTION DU TABAC, TAXE DE SÉJOUR...
L'Umih 31 vise à renforcer son action
Toulouse (31) C'est dans une ambiance conviviale que Guy Pressenda, président général, a réuni son bureau ainsi que les adhérents qui ont pu se libérer.
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Lundi
13 mars, à 15 heures, le rideau se lève au sein même des locaux
de l'Umih en plein coeur de la Ville rose. Le 'capitaine du navire' présente
le programme de cet après-midi et donnera tour à tour la parole à
chacun des présidents de branche. Tout d'abord, il cite les nouvelles candidatures
au conseil d'administration, à savoir 3 restaurateurs, 2 cafetiers, 1 discothécaire,
1 hôtelier indépendant et 6 hôteliers du Groupement national des
chaînes (GNC). Guy Pressenda déclare être l'ambassadeur auprès
de toutes les instances municipales, départementales et régionales.
Son rôle est axé sur la formation,
notamment les relations avec les établissements d'enseignements hôteliers,
le CFA et tout ce qui se rapporte à la formation. Il exprime ensuite sa satisfaction
quant au bilan de l'année 2005. Désormais, l'Umih 31 résonne de plus
en plus grâce aux médias qui ont été présents lors d'un
certain nombre de manifestations dans le département.
Propos confirmés par Bernard Courrèges,
trésorier général, qui rappelle les principales manifestations organisées
par l'Umih 31 tout au long de cette année 2005, et qui ont contribué à
rentabiliser sa gestion : l'opération Des Métiers Un Avenir dans les bus
prévus à cet effet, l'organisation du centenaire de l'Umih 31 (de nombreux
acteurs politiques et institutionnels du département, ainsi que les représentants
nationaux étaient présents) et le congrès national du syndicat organisé
à Toulouse pour la première fois, et fort réussi de l'avis de tous
les participants de France et d'outre-mer, soit au total un millier de représentants
des professions de l'industrie hôtelière.
Il est en effet prouvé que les
cotisations des adhérents ne suffisent pas à couvrir les frais de gestion
de la fédération ; il est donc impératif de récupérer d'autres
sources de financement.
Bernard Bosc, président de la branche cafés-brasseries, exhorte tous les CHRD à adhérer au syndicat. |
Des finances saines
Bernard Courrèges précise
qu'à ce jour les finances sont saines grâce à une gestion particulièrement
rigoureuse.
En l'absence du secrétaire
général, Francis Lavaure, Michele Evas, vice-présidente, fait la
lecture du rapport moral de la fédération pour l'année 2005. Ce dernier
relate toutes les missions, réunions et manifestations que les
membres de l'Umih 31 ont eues à assumer
durant l'année. Elles furent nombreuses et fructueuses.
La présence des membres de l'Umih est indispensable
sur tous les plans, notamment à la mairie, préfecture, aux prud'hommes,
à la chambre de commerce, commission de sécurité, commission des
impôts, formation (école hôtelière, CFA).
La parole est donnée à
Bernard Bosc, président des cafés-brasseries. Celui-ci fait état
de la conjoncture morose et de l'environnement hostile que la profession a subi
durant l'année 2005 : menace croissante concernant la législation sur
l'interdiction du tabac, allégement de la TVA à 5,5 % qui n'a pas abouti,
problème sur la consommation d'alcool (seulement 9 % de sa commercialisation
est effectuée dans les bars ; 90 % sont commercialisés par d'autres filières
différentes - hypermarchés, épiceries de nuit et tout un circuit
de paracommercialisme). Bernard Bosc rappelle qu'il est indispensable d'être
un plus grand nombre à s'unir : il exhorte tous les CHRD à adhérer
au syndicat, qui devient plus que jamais la colonne vertébrale soutenant et
articulant ces professions.
Thibaud Fernandez, vice-président
de la branche restaurants, insiste sur le manque de représentation de sa branche,
et sur le fait qu'il faut fédérer tout le monde. La tâche n'est
certes pas facile, mais il faut se donner les moyens d'y arriver. Il dénonce,
entre autres, les horodateurs à Toulouse qui fonctionnent entre midi et 14
heures (ce qui est une menace pour la pose déjeuner), la fermeture des restaurants
'haut de gamme' le dimanche en centre-ville (préjudiciable pour les touristes),
la baisse de la TVA toujours
en point d'interrogation tout en rappelant les aides actuelles non négligeables
: 114,40 E par mois pour une personne à temps complet payée au Smic
et 143 E par mois pour une personne à temps complet payée au-dessus
du Smic.
Participer à l'action
touristique
Alice Pistre, la présidente
des hôtels indépendants, tente de sensibiliser ses adhérents à
régler la contribution à l'office de tourisme car la taxe de séjour,
bien plus onéreuse, à l'ordre du jour, risque d'être réinstaurée.
Quant à Émile
Viciana, président des hôtels GNC, insiste à son tour auprès
de l'auditoire pour qu'il prenne conscience du problème encouru en cas de non-paiement
de la cotisation à l'OT et sur le développement de l'activité des
CHR le week-end.
C'est au tour de Jean-Claude Dobbelaere,
responsable de Comminges, qui vient parler de l'état de santé de la cité
thermale de Luchon, qui représente un réel intérêt pour les
investisseurs : en 2005, un hôtel 4 étoiles de 40 chambres a été
ouvert par la chaîne espagnole Apsis, et un hôtel 3 étoiles de
60 chambres devrait voir le jour à la fin de l'année. À ceci
s'ajoutent la rénovation du casino et une nouvelle dynamique des thermes (un
partenariat sera signé avec l'Umih, entre autres). Luchon s'acharne donc pour
garder son titre de 'Reine des Pyrénées'.
Enfin, Émile Chabanon, vice-président
chargé des risques professionnels, met l'accent sur l'affichage obligatoire
du document relatif à l'évaluation des risques professionnels sur le
lieu de travail. 2 organismes ont été choisis par l'Umih 31 : Epsilon Consulting
et DL Formation. Le président général remercie les participants et les convie à
un cocktail de l'amitié.
Virginie
Bosc
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L'Hôtellerie Restauration n° 2970 Hebdo 30 mars 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE