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LuKMUJZM
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Questions-Réponses
Une question ? Rendez-vous sur les Blogs des Experts
sur
Infiltration :
à qui incombent les travaux ?
Carte des boissons :
doit-on obligatoirement
proposer de la bière
sans alcool ?
Hôtel 4 étoiles à Paris :
quelle serait l’équipe idéale ?
“
Je dirige actuellement un hôtel 4 étoiles à Paris de 24 chambres, sans restaurant. Je passerai à 41 chambres fin février suite à
une extension. Actuellement, mon équipe est la suivante : trois réceptionnistes, deux veilleurs de nuit, trois femmes de chambre,
une personne chargée de la technique et une autre des petits déjeuners. Avec 41 chambres, et toujours sans restaurant, quelle
serait l’équipe idéale ?
”
“
J’ai un dégât des eaux sur une mezzanine dans mon restaurant (nous ne
pouvons plus utiliser cette mezzanine). Cette infiltration s’était déjà produite
en 2006 et, après expertise des assureurs, le propriétaire devait réaliser des
travaux d’étanchéité (le plafond de la mezzanine correspond à une terrasse
extérieure). Constatant au bout de quelques mois qu’aucune réparation ne se
faisait, nous avons colmaté la terrasse comme nous avons pu. Le propriétaire
n’a jamais donné signe de vie. Malheureusement, en février 2012 (soit six
ans après le premier dégât des eaux), de grosses infiltrations sont à nouveau
apparues, au point que nous ne pouvons plus utiliser notre mezzanine. Nous
avons donc saisi un avocat et, en février 2014, un expert envoyé par le tribunal
a conclu que le propriétaire devait effectuer les travaux (puisque cela entrait
dans l’article 606 du code civil). À ce jour, il n’y a toujours aucuns travaux
d’effectués et, en plus, l’infiltration de la mezzanine envahit la salle de
restaurant qui se situe juste au-dessous. Nous ne pouvons donc plus utiliser ni
la salle de restaurant, ni la mezzanine. Et il n’y a toujours aucun avancement de
notre dossier depuis deux ans. Aussi, je souhaiterais déposer mon loyer chez
un huissier afin de faire réagir notre propriétaire mais on me déconseille de le
faire. Mon propriétaire perçoit donc le loyer tous les mois alors que je ne peux
utiliser que la moitié de mon établissement. Je ne sais plus quoi faire.
”
“
Est-il obligatoire de mettre de la bière
sans alcool sur la carte des boissons d’un
restaurant ?
”
Voici mon avis sur les postes suivants :
-
direction
: vous allez devoir être davantage sur
le terrain, pour coordonner l’ensemble du travail,
durant la période de changement d’organisation.
Il faudra également être présent sur les réseaux de
commercialisation. Je vous conseille de vous appuyer
sur une personne qui encadre l’équipe de réception ;
-
réceptionnistes
: à temps plein ou à temps
partiel, probablement une personne en appui pour
dégager l’un des trois salariés actuels sur un poste
à responsabilité : planning de tout le personnel (ou
uniquement celui de la réception) et surtout, une
capacité à être très réactif sur les réseaux sociaux et
pour mettre en pratique le yield management.
-
femmes de chambre
: les hôtels parisiens ont
un fort taux d’occupation, mais êtes-vous concerné ?
Et quels jours de la semaine ? Peut-être que la
solution passe par des temps partiels ou des extras
en réserve, en attendant le fruit de l’expérience d’une
année ;
-
personnel technique
: pas de changement ;
-
service de petit déjeuner
: en situation d’hôtel
complet, vous avez potentiellement entre 50 et
70 petits déjeuners à servir. Un complément me semble
indispensable ces jours-là. Et vous pouvez organiser
un poste mixte : petit déjeuner + étages ;
-
suivi des chambres
: un poste de gouvernante pour le
suivi de la qualité des étages est indispensable. Peut-
être que cela pourrait être une partie de votre job,
à partager avec une responsable de réception. Tout
dépend de vos profils respectifs.
Voici l’exemple d’un hôtel-bureau dans une grande
ville de province, 3 étoiles, 58 chambres, 76%de
taux d’occupation :
- un directeur en réception (direction + animation
commerciale) + deux réceptionnistes ;
- deux veilleurs de nuit (trois jours + quatre jours) ;
- un temps plein au petit déjeuner + un temps partiel ;
- une gouvernante + trois femmes de chambre en
sous-traitance ;
- un homme d’entretien.
Une question ?
Blog des
Experts ‘Gestion des équipes et
du service en CHR’ sur www.
lhotellerie-restauration.fr
ANDRÉ
PICCA
Une question ?
Blog des Experts
‘Café, bière, boissons :
mieux vendre’
sur
restauration.fr
HERVÉ
MARZIOU
SYLVIE
SOUBES
À titre préliminaire, j’entends attirer votre attention
sur le fait que vous ne pouvez pas, de votre propre
chef, déposer le loyer chez un huissier ou une
quelconque personne. Vous devez le verser au
bailleur ou à son mandataire.
Pour consigner le loyer, il est indispensable d’y avoir
été autorisé par le tribunal. Or, pour l’instant, il
n’existe pas de décision le prévoyant, de sorte que je
vous déconseille vivement de procéder ainsi.
En revanche, si les informations que vous m’avez
données sont exactes, il est certain que vous subissez
un préjudice important, en raison de la défaillance
du bailleur à exécuter les travaux et donc à remplir
ses obligations. Vous avez entre les mains un rapport
d’expertise qui conclut à la responsabilité du bailleur
et chiffre très certainement les travaux. Il convient,
dans les plus brefs délais, que vous assigniez le
bailleur, éventuellement en référé, afin qu’il soit
condamné sous astreinte à réaliser les travaux, et
qu’à défaut vous soyez autorisé à les réaliser, aux
frais avancés du bailleur, par compensation avec les
loyers à venir. Vous pourrez également solliciter une
provision sur le préjudice que vous avez subi, mais
il conviendra d’aller au fond, pour obtenir la
complète réparation de votre préjudice. Dans tous
les cas, l’urgence actuelle étant la réparation de la
fuite, je vous encourage à initier une procédure en
référé à cet effet.
Une question ?
Blog des Experts ‘Bail commercial en CHR’ sur
MARC
GAILLARD
Il n’y a aucune obligation légale de proposer de la bière
sans alcool sur la carte des boissons d’un établissement
CHR, hors situation géographique spéciale comme les
aires d’autoroute. Cependant, je vous conseille de mettre
ces bières à votre carte afin de satisfaire la demande de
certains de vos clients. Différents procédés permettent aux
brasseurs de proposer dans leur gamme une bière sans
alcool ayant des qualités gustatives intéressantes.
Rappel : légalement en France, une bière est dite sans
alcool lorsqu’elle contient moins de 1,2 %Vol. Alc., mais il
existe actuellement sur le marché des bières à 0%Vol. Alc.
Exemples de bières àmoins de 1 %Vol. Alc. :
Kronenbourg Pure Malt, Buckler (authentiques pur malt),
et à 0%Vol. Alc. : Hoegaarden 0,0% ouMaes Zéro.
Un restaurant n’a
aucune obligation
de proposer de la
bière sans alcool.
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